Chapitre n°3

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J'ouvre les yeux en même temps que mon homme. Nous sommes dans le salon Bruce me tient fermement comme pour que je ne disparaisse pas.
Sauf qu'il m'étouffe, je lui caresse doucement les cheveux pour lui montrer que je suis encore là. Il réagit soudain et me lâche pour se mettre à tourner sur lui-même, sûrement pour vérifier que nous ne sommes plus dans ce monde étrange. Il me regarde, je me rassois et mon ange se place devant moi pour me dire.

-Pourquoi ta déclenché une crise niveau 10 ?
-Promets de ne pas t'énerver.
-Ça dépend...
-Le patron à dit "enfin" avec une profonde joie quand j'ai donné ma démission. En rentrant, j'ai essayé de ne pas y penser, mais ça a été plus fort que moi, ça a commencé par des sanglots, puis la peur s'est immiscé en moi.
-Peur de ?
-De n'être qu'un boulet pour n'importe qui.
-David rentre toi dans le crâne, que tu n'es pas un boulet pour moi. Depuis ce jour, je t'aime et ça ne changera pas.
-Bruce...
-Bébé plus jamais tu n'auras à vivre ça, tu m'entends, je suis la maintenant.

Il m'enlace doucement pour éviter une éventuelle crise. Je lui souris puis je veux vérifier quelque chose, je jette un coup d'œil à l'horloge, nous n'avons pas bougé alors que nous sommes rester un bon moment. Nous sommes exténués et nous allons nous coucher sans manger. Je fais une nuit sans rêves, je cherche juste à comprendre ce qu'il s'est passé. Comment nous avons atterri là-bas ? Je cherche, mais je ne comprends pas. Ce qui me trouble le plus c'est plus le fais d'avoir la sensation de déjà connaître les lieux, d'y être déjà allé alors que mon cerveau me dit que non. Enfin, si j'écoute mon cerveau je suis pas sortie, car pour lui tout ceci est impossible. Alors tout ceci ne serai qu'un rêve ? Je ne pense pas vu que Bruce avait tout autant paniqué que moi en arrivant. Je sens mon homme se coller à moi. Il est en plein doute comme moi, il pose sa main sur mon cœur. Pour guetter une éventuelle crise d'angoisse ? Surement, il est protecteur. C'est de ce côté, dont je suis tombé amoureux en premier. Je caresse ces cheveux pour sentir quelque chose, sa respiration s'est apaisée, je rêve enfin. Sauf que finalement, une nuit sans rêve n'est pas si mal.

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Une silhouette, qui est elle ? Que me veut-elle ? Elle me fait signe de le suivre. Je sais que je suis dans un rêve autant allé voir. Nous voilà dans la rue, je la reconnais bien. Oh, putain non faut que je me réveille, aller David réveille toi sinon t'es près pour une niveau 8. Respire, au pire ce n'est qu'un rêve, je vois toujours cette ombre est au milieu de la rue, je fais un pas pour la suivre, puis elle se stoppe. Je ne comprends pas tout à se rêver. Es ce une mauvaise blague de mon cerveau, puis j'ai l'impression de comprendre. Mon cerveau à débloqué des souvenirs suite à ce qu'il s'est passé aujourd'hui. La silhouette sourit puis disparaît me laissant là. La rue qui jusque la vide se met à s'animer et un camion me fonce dessus.
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Je fais un bon du lit, complétement en panique, je sors difficilement du lit prend mes médicaments et m'allonge sur le canapé, il n'est que trois heures du matin, mais la, c'est impossible que je me rendorme. Je joue distraitement avec mon élastique, pour ne pas céder à l envie de sortir une cigarette.
Faut que je fasse le point, je sors une feuille et mets tous les éléments en ma possession pour le moment, ce qui ne signifie pas grand chose. Quelque chose m'échappe, mais je ne sais pas quoi. Des bras m'enlacent tendrement, je sursaute, mais me laisse peser sur le torse de Bruce qui attaque mon cou de baisers, il ne dit rien et me fais juste ça, je ferme les yeux pour profiter. Sans que je m'en rende compte, je m'endors, une petite voix me dit que s'était le but de mon homme. J'ouvre les yeux vers 10h. Ça fais du bien de pouvoir dormir un peu. Je me lève et trouve un mot.

"Je suis partie au bureau, je rentre vers 20h, je compte prendre des congés, je ne veux pas que ce qu'il s'est passé hier se reproduise sans que je sois là.
Je t'aime."

Je souris et me dis que finalement ce n'est pas un rêve, mais en même temps cela m'inquiète. Je me mets à l'ordinateur pour faire quelque recherche, mais je ne trouve que de vieille légende. Un bruit de sonnette.
Je me lève de l'ordinateur, et ouvre la porte. Le facteur me tend le courrier et repart, je fais un rapide tour de ce qu'il m'a donné puis je vois une lettre qui n'est ni une facture ni une pub du moins au premier abord, je l'ouvre, et lit en diagonale. J'ai la tête qui me tourne, je m'assois, je la laisse sur la table et part prendre une douche, j'attrape mon stylo et le mâchouille vivement, puis je me remets à l'ordinateur, sans réel but, je repense à la lettre, mais elle n'a aucun sens, je la montrerai ce soir à mon homme en priant pour que rien n'arrive quand il n'est pas là. J'ai comme la désagréable impression que ce qu'il s'est passé hier ne sera pas la dernière fois.

Moi se qui m'inquiète ce n'est pas tant le monde dont je ne connais rien, ou les arbres qui bouge ou que sais je encore de bizarrerie, mais belle, est bien cette silhouette qui me veut quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Puis on en parle de l'eau qui sur ma demande muette s'est levé exactement comme je le voulais et de cette licorne arc-en-ciel venue car je priai. C'est quoi ce monde.
Non je reviens sur ce que j ai dit ce monde me fous autant la trouille que cette ombre qui m'attend là bas. J'ai aucun doute la dessus. Je sais que je vais y retourner de manière forcée et d'un coté, je voudrais que Bruce soit là et de l'autre, je ne veux pas, car je ne veux pas le mettre en danger, car nul doute que ce monde est dangereux il n'y a qu'à voir ce qu'il s'est passé hier. Une forêt qui nous traque?! C'est normal ça.

Bon Bruce rentre dans trois heures, j'ai le temps de faire un petit plat. J'aime bien ma nouvelle condition, être homme au foyer n'est pas un mal en fait, mais il ne faut pas que je pèse sur Bruce donc si l'agence pouvait vite me donner du travail ou peut être que si je cherche moi-même, je trouverai plus vite. Je fais son plat préféré et met la table plus que deux heures, je lance la télé pour passer le temps.

Alors que je regarde un film d'action sur une chaîne quelconque. Je sens la panique m'envahir à nouveau. Putain ça commence à bien faire. Je m'allonge au sol comme la veille. Je ressens la même chose, cœur qui menace d'exploser respiration au-delà du contrôlable vertige bien que je sois au sol, tête qui tourne. Encore une niveau 10. Je n'en ai pas fait une en cinq ans et la, j'en fais deux en deux jours, mais putain, il m'arrive quoi. De plus, Bruce rentre dans une heure donc c'est mort, je vais y rester. Même si une voix me dit que non. Bon, on verra bien. Je murmure un "désolé Bruce, je t'aime". Puis la douleur me fait perdre connaissance, encore.

L'héritier d'AcritomoWhere stories live. Discover now