L'héritier d'Acritomo

Chapitre n°7

  On ouvre les yeux en même temps. Bruce est tremblant, autant de colère que de peur suite à ce qu'il vient de se passer. Je le force à arrêter de tourner en rond en le ramenant contre moi. Il éclate en larme, et je comprends qu'il a eu plus eu peur qu'autre chose. Ce Mike à raison, je ne devrai plus emmener mon homme, ce monde ruisselle encore de nombreuses interrogations.
Ces yeux sont rougis, je le sers plus fort. 

Je veux qu'il sache que c'est lui que j'aime, que pour lui je suis près à tout rejouer à l'identique, y compris ce jour-là. Il sent tous ces non dis dans cette violente étreinte que je lui impose pour le calmer, ce qui fonctionne. Il me fixe attendant que je l'embrasse, je m'exécute et l'embrasse comme je ne l'ai jamais embrassé. Au début timide, je prends de l'assurance en lui mordillant sensuellement la lèvre inférieure, il ouvre sa bouche dans un gémissement. J'y introduis alors ma langue commençant à jouer avec. Je laisse ma main vogué sous son tee-shirt. Les larmes ont enfin cessé de couler et il reprend sa place de dominant en me couchant sur le sol et en prenant autoritairement possession de ma bouche, je gémis doucement, car l'envie de plus commence à se faire sentir. Mais visiblement quelqu'un à envie de jouer avec mes nerfs, car la sonnette retentis dans tous l'appartement, nous refroidissant. Mon homme me pose un dernier baiser et me susurre sensuellement.

-On finira ça après. David Neptunus.
-J'attends ça avec impatience Bruce Vilton.

On se sépare et mon amour ouvre la porte sur la dernière personne que j'ai envie de voir. Elle regarde mon homme comme s'il n'était rien. Je me rapproche et enlace mon mec pour la provoquer. Si elle croit avoir un quelconque droit sur moi, elle se goure, mais royalement cette pétasse. 

-David je... Je dois te parler.
-Vous croyez ? Bizarrement, je voulais aussi vous voir, je veux savoir la vérité. 

Je me pousse pour la laisser rentrer, elle ne critique pas l'appartement comme je l'aurai imaginé. Elle semble lasse de tout. 

-David, quand tu es arrivé à l'hôpital il y a cinq ans. J'y étais bénévole pour ne pas sombrer dans la dépression suite à la mort de mon fils. Quand je t'ai vu, tu m'as tellement fais pensé à lui. J'étais désespéré puis on m'a dit que tu étais amnésique et j'en ai profité, je t'ai fait croire que tu étais mon fils et ainsi, j'ai pu remonter la pente, je te pris de me pardonner David, je n'ai jamais voulu te faire du mal. Je pense que j'ai finalement pensé que tu étais lui, mais je comprends aujourd'hui mon erreur pourras, tu me pardonner ? Pouvons-nous repartir sur de nouvelles bases ?
-Non, vous avez voulu me séparer de Bruce, vous l'avez menacé avec un couteau !
Mon homme me pose la main sur le bras, je sais ce qu'il veut me dire, nous n'avons pas besoin de parler dans ce genre de situation, d'un geste d'un regard, on se comprend.
-Je vais y réfléchir vous pardonnez, je ne sais pas, laissez moi y réfléchir. 

Je balance la tête en arrière et me rappelle du jour où j'ai quitté cette maison et visiblement à raison. Ce jour-là, j'entendais ma "mère" et mon homme se crier dessus, je suis descendu pour voir ce qu'il se passait, j'ai vu cette femme avec un couteau menaçant Bruce, je me suis interposé, et j'ai failli me prendre le coup destiné à faire reculer mon homme, j'ai hurlé et l'ai frappé. Puis nous nous sommes enfuit depuis ce jour nous nous sommes juré de toujours être présent pour l'autre, de toujours tout ce dire. On s'est fait mille promesses, mais juste avant il m'avait fait la morale, je m'en rappel encore et j'en souris vu qu'il avait raison. 

Elle sort sans rien dire, je ferme les yeux et me laisse aller contre le dossier du fauteuil, j'ai mal à la tête, je sais qu'elle avait une raison, mais cela ne lui donne pas tout les droits sur moi quand même ! Me mentir, vouloir me séparer de Bruce, vouloir me marier et puis quoi encore !? Je suis en pétard extrême. Mon homme me cajole doucement avant de se planter devant moi, je le rassure, je ne ferai pas de crises aujourd'hui, j'en ai déjà fait une. Il me regarde de ce regard de braise qui m'a fait tourner la tête et ce, depuis le premier jour, je sais qu'il veut me parler de ce qu'il s'est passé tout à l'heure dans ce monde. Je vois aussi qu'il n'ose pas qu'il a peur que j'y reste définitivement sans lui. Je réponds à tous ces doutes d'un baiser, je le sens se tendre puis se détendre. Il me sourit,

-Si tu savais comme tu m'as fait peur là-bas.
-Je me doute, mais si tu savais à quel point la simple idée que ce château sois détruit ma révoltée autant qu'elle m'a fais mal. Je suis originaire de ce monde, je suis prêt à tout pour savoir pourquoi j'ai atterri ici, mais j'ai peur que cette quête de la vérité te pèse trop et que tu sois en danger.
-Tant que je suis à tes côtés, je ne risque rien, puis tu as oublié notre promesse, ou tu vas, je vais et ou je vais, tu vas. Ne me laisse pas pour cet homme, j'en mourrais si tu le fais, tu le sais ?
-Je ne t'abandonnerai jamais pour ce type il n'y a que toi dans mon cœur. 

Je sais que l'idée que j'affronte ce monde seul le révulse voir le terrorise même, il est trop protecteur, mais je l'aime ainsi, donc je cède.
Nous allons nous coucher après manger, je suis mort. Je rêve, c'est encore un souvenir déverrouillé, je me le demande, mais vu qui y ai, je pense que la réponse est évidente puis pourquoi j'abandonnerai l'homme de ma vie pour un parfait inconnus.

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La silhouette me sourit, cette fois nous sommes dans un endroit que je ne connais pas, nous sommes devant un immense château, mais pas celui que j'ai déjà visité, non celui-ci impose dix fois plus le respect, elle rentre dedans, je la suis. Je me sens encore plus à l'aise ici que dans l'autre. Je vois un homme avec une femme totalement digne. À leur côté un adolescent qui semble insouciant, mais au fond, il est terrifié les parents eux, affichent une mine angoissée. Puis la femme épuisée tombe à terre. Sa douleur me transperce comme si elle était mienne.
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Je me réveille et je sais que je dois y retourner, je fais attention que Bruce dorme toujours, je veux juste vérifier quelque chose, et je ne veux pas qu'il soit là. Alors je m'allonge et pris pour me rendre là-bas. Je pense à ce monde de toutes mes forces, si bien que je me sens partir dans un vide sans fond. 

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La semaine prochaine je suis en vacances et ma meilleure amie vient chez moi, donc pas de chapitres ou de one shot pour cette fois. 
N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette histoire. Bisous.