L'héritier d'Acritomo

Chapitre n°9

J'ouvre les yeux, et je vois le plafond de notre appartement, ma respiration est rapide, mon homme ouvre un œil, sûrement interpellé par ma respiration. Il se colle contre moi et je le serre plus fort contre moi pour le sentir. Pour sentir que je suis bien de retour, que je suis bien avec lui. Je crois savoir ce que voulais me dire Mike, mais ce n'est pas possible ou bien nos parents ont fait ça sans nous en parler ou comme je n'ai plus ma mémoire, c'est sûrement ça. Mon homme m'embrasse, je sais que lui aussi est inquiet. Il se déplace pour me dominer de sa hauteur. Il m embrasse amoureusement, nos langues jouent encore, ses mains qui jusque la encadrai mon visage, se déplace jusqu'à mon cou pour le tiré vers lui afin d approfondir notre baiser. Puis il me repose sur l'oreiller afin de pouvoir laisser ces doigts vogué sur mon torse nu, qui n attend qu'une chose: ses caresses. Il ne se fait pas prier pour me donner tout ce que je veux, ses doigts font alors des arabesques sur mon torse. Puis ils font une pause sur mes deux boutons de chaires. Je gémis quand il se met à les faire tourner entre ces doigts, pendant ce temps sa bouche à quitter avec regret la mienne pour venir déposer une pluie de baiser dans mon cou, il le mord, le suce pour le marquer comme sien. Il frotte en même temps son érection contre la mienne, j'en gémis doucement, c'est trop bon. Ça fait trop longtemps qu'on a rien fais, en fait depuis que ce bordel s'est installé. Nous sommes tous les deux en manques du corps de l'autre. Enfin, il arrête de torturer mon cou, sûrement juge-t-il qu'il est suffisamment marqué, sa langue semblable à une coulée de lave embrase mon corps sur son passage. Elle s'attarde sur mes mamelons, elle replace les doigts qui eux ont décidé de s'attaquer à mes cuisses, ils les griffent, les caresses aux rythmes de mes gémissements, qui sont de plus en plus fort. Sa langue et sa bouche me font voir les étoiles et pourtant, il ne fait rien de concret, mais sentir qu'il s'occupe de moi me fais décoller.

Ce voyage m'a mis mal à l'aise, j'y retournerai avec mon homme.

Ses dents mordillent sensuellement mes boutons de chaires. Sa langue, elle les humidifie pour facilité les morsures et les suçons. Enfin, après un moment, ils sont fièrement dressés, tout comme mon érection et la sienne. Je suis haletant et je bouillonne de plus, il descend son visage, et alors que j'espère qu'il accélère la cadence, il laisse sa langue se perdre dans un petit trou, je me cambre. Il connaît chaque point faible de mon corps. Puis d'un mouvement souple, il plaque sans vergogne sont érection contre la mienne, le choque nous fais lâcher un son roque. Il continue un peu, nous sommes en sueur. Puis il redescend et s'amuse avec l'élasticité de mon boxer, il veut me faire craquer, c'est au premier qui perd la bataille, vu mon besoin de le sentir, je sais que je vais perdre celle-ci, mais cela ne me dérange pas, je compte me venger plus tard, mais avant de craquer, je vais jouer un peu. Il continue ces attentions sur mes cuisses, et moi pour attiser son désir, je me mets à rouler des hanches et à lui lancer des regards enflammé. Je sais ce qu'il pense, son visage est un livre ouvert pour moi, chaque froncement de sourcils, chaque sourire dissimuler, je sais tout interprété et la, je sais que j'ai peut-être une chance de gagner la bataille. Je souris malicieusement, je continue mon petit numéro, puis laisse échapper une phrase qui me fait remporter la victoire.

-Ba alors mon ange, que fais tu ?

Il craque et râle pour lui-même pendant que je ris d'un rire franc, et lui décroche un sourire et un petit "Je me vengerai" avec ton éternel sourire de beau gosse. Il s'approche lentement, beaucoup trop lentement, voici le deuxième round. Je perds plus rapidement que l'éclair et le supplie de faire plus vite, il rit et enlève mon caleçon. Il le contemple, puis il mordille la peau autour, mais ne cède pas à mes suppliques de me prendre en bouche. J'en pleure de frustration, puis enfin, il prend mon sexe entre ces lèvres. Alors je laisse échapper un long gémissement de plaisir. Il suce en variant tout, il n'y a pas un aller-retour qui est identique aux précédents. Doucement, je sens monter la chaleur de l'orgasme, mais il s'arrête et avant que je laisse sortir quoi que ce soit il me dit.

-Je veux jouir avec toi.

-Alors, rentre d'un coup. Je ne peux plus attendre.  

 Sans me contredire, il rentre d'un mouvement souple en moi, touchant du premier coup cet endroit si sensible, je ne suis plus qu'une masse gémissante sont nom dans une litanie saccadé entre couper de gémissement de plaisir.

-Bé... Bébé.. Je vais jouir...

-At-Attend.

Il monte encore la cadence pour que l'on vienne en même temps, puis je ne peux plus me contrôler et je jouis dans un jet puissant qui nous macule nos deux torses, il m'embrasse et donne encore quelques coups avant de se retirer, il me porte jusqu'à la salle de bain ou il fait couler un bain pour me détendre de ce sport matinal. Il m'interroge sur ma nuit et je lui révèle tout y compris ce que m'a dit Mike, mais je lui dis tout y compris ce dont je ne suis pas sûr. Il me cajole et me fait lui jurer de ne plus jamais aller dans ce monde sans lui. J'accepte, mais lui dit quand même que se va être dangereux que ce monde regorge d'interrogation. Il n'en n'à que faire et me rappelle notre promesse. Je cède, puis on s'installe sur le canapé, je n'ai pas envie de bouger. J'allume la télé et tombe sur les infos, il parle d'un accident de camion. Celui-ci me fait penser au mien.

Un jour, je ne sais pas comment j'ai atterri en plein milieu d'une avenue, un camion me fonçais dessus. J'étais bloqué et j'avais peur, j'ai levé les mains pour tenter de l'arrêter, mais rien puis se fut le noir, en vérité Bruce à sauté pour m'écarter, mais j'ai heurté un poteau et j'ai perdu connaissance, il a appelé une ambulance puis nous en sommes venu à être comme ça. Mon homme m'interroge sur mon silence et je lui réponds que je pense à mon accident, je comprends d'un coup plus de chose.

-Mais bien sûr pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt!!

-Qu'es-ce qu'il y a ?

-Mon accident, et tout ça mes rêves étranges. Tout est en train de s'imbriquer pour former le puzzle de mon histoire.

-Calme toi, et explique moi.

-Ce jour la, je suis apparue sur une avenue, et j'ai levé la main pour que le camion se stoppe et si j'avais voulu faire appel à mes pouvoirs pour me protéger ?

-C'est logique.

-Le deuxième, la marche avec deux adultes et moi, ça peut être le jour où ils m'ont envoyé ici, il faut que j'y retourne toutes ces questions n'ont que trop duré.

-Je viens. Tu n'iras pas là-bas tout seul.

-D'accord prend la caméra, je veux vérifier quelque chose.

On pose la caméra en face de nous avec un réveil dans le champ. Puis je répète l'opération de ce matin. Un profond vide s'empare de moi.