Chapitre n°11

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  J'ouvre les yeux en même temps que mon homme. Il se lève et fait les cent pas. Je n'ai pas besoin de parler pour savoir ce qui le tracasse. Je lui attrape violemment le bras, vu qu'il me donne le tournis et le plaque contre un mur. D'abord surpris il sourit, je colle mon front contre le sien, mes mains qui tiennent ces poignets viennent prendre les siennes. Ainsi mains dans la main front contre front appuyé contre un mur, je le regarde dans les yeux, j'y lis toute la douleur de l'échange, la frustration et la peur de me perdre. Tout ça, je le sais, ce que je cherche c'est autre chose, mais je ne le trouve pas. Je souris rassuré, mais aussi inquiet. Il me dit.

-Non, je n'ai pas peur de mourir si l'on reste là-bas.
-Jamais tu m'entends. Jamais je ne laisserai ce type la briser. Pas depuis qu'elle à fait ça. Pas depuis que tu as risqué ta vie pour moi. Jamais, je ne te laisserai tombé. Repose-toi sur moi. Ne doute plus jamais de moi. Je t'aime Bruce.
-Moi aussi David, je t'aime. 


Son regard et tendre, il est blessé, mais il me fait confiance, et il peut. Jamais je ne permettrai qu'on lui face du mal. Je l'aime plus que tout, il m'a sauvé, m'a relevé quand je suis tombé. Grace à lui, j'ai pu mener une vie normale.
En parlant de ça, je n'ai plus fais de crise d'angoisse depuis quelques jours. C'est tellement plaisant. D'ailleurs, mes crises seraient elles dus à mon lien avec mon monde ? Je ne sais pas et je m'en moque un peu.

Mon homme me pose alors la question de la caméra à oui, j'avais quasiment oublié celle-là. Il m'interroge du regard. 

-Je me suis toujours demandé si nos corps disparaissent, auquel cas ce monde et physique et si nos corps restent ici, il est astrale. S'il est physique alors ou est il? S'il est astral, je ne comprendrai pas.

On lance la vidéo et je vois nos corps disparaître, mais reste un résidu une sorte d'encrage. Donc j'en déduis qu'Acritomo est un monde dans une dimension parallèle à celle-ci. Qu'es-ce qui fait le lien ? Au début, j'y ai eu accès quand je suis mort. Après avoir eu conscience de son existence et surtout de mon appartenance, j'ai pu m'y rendre. Donc c'est un intermédiaire entre la mort et la vie. Mais nos corps sont inspirés. Je ne comprends pas tout, mais je suis excité.
Pendant que mon homme fait à manger moi, je regarde sur internet et cette fois, j'ai plus d'éléments la recherche : Neptumus Volanus Acritomo. Une page me frappe, elle parle d'un monde transitoire.

"Il y a bien longtemps, du temps des vikings courait une rumeur, selon elle les valeureux guerriers qui tombaient au combat voyaient leur esprit et leur corps transporter à Acritomo, ou ils se voyaient dotés de pouvoir magique.
Les fondateurs de ce monde seraient les Tomo soutenus par deux dieux bien connus Neptumus et Volcanus. 

A eux deux, ils auraient cartographié le monde que leur avait commander les Tomo une ancienne lignée de chef viking mort en héros. Il est dit que les plus puissants pouvaient faire des aller-retour entre les deux mondes. Une sorte d'exutoire avant la mort. Mais nul n'a d'autre preuve de son existence, hormis les légendes relaté de vive voix par ces peuples."


Je suis un peu choqué, mais cela me parait cohérent. Donc je suis le descendant du créateur de ce royaume. Mon homme passe ses mains autour de mon torse pour me prendre dans ses bras, je me laisse aller contre son torse puissant. Bruce pose sa tête sur mon épaule pour pouvoir lire mon article, il fait des "Mmh..." "Intéressant". Finalement, il me retourne pour me m'embrasser, me plaquant contre le fond du canapé, me dominant. Il m'embrasse et laisse ses mains vogué sur mon corps, qu'il déshabille. Je gémis, car ces mains s'attardent sur mon entre-jambe. Je le regarde, je sais qu'il veut évacuer l'affront qu'on lui a fait en sous-entendant qu'il n'était pas digne d'être à mes côtés. Je le laisse faire son manège. Il se met finalement à me sucer, mais comme il ne la jamais fais, je vois les étoiles de quelques coups de langue. Il me retourne afin de se mettre à me bouffer le cul. Il rentre sa langue entièrement et salive outrageusement. J'ai la bouche ouverte, la langue qui pend cherchant l'air qui à décider de partir en vacances pile-poil quand j'en avais besoin. Il s'excuse, mais je roule des hanche pour lui dire que tout va bien. Je récolte deux morsures. Il n'avait jamais était si prompt à me faire l'amour d'habitude, il me prépare et fait attention à tout. Là, c'est comme s'il y avait une urgence impossible à ignoré. Je me retourne, maintenant, je suis face à lui, et la voilà cette lueur que je cherchai dans son regard.

-Bébé... Jamais rentre-le toi dans le crâne.
-Je sais, mais si tu savais comme il m'a blessé. Tu es à moi et rien qu'a moi ! Lui s'est qui ?
-Calme toi bébé. Mon cœur et mon corps sont tiens et ça ne changera pas.

Lui dis-je en caressant sa joue, je l'invite à continué son affaire d'un mouvement aguicheur. Le sexe ici n'est qu'un moyen de me posséder pour se prouver à lui-même qu'il me mérite. Qu'il a le droit de se tenir à mes côtés. Pour moi, c'est une évidence, mais Mike a insinué autre chose et il la relevé. Alors là, le sexe ne sert pas à me faire du bien. Il sert à me marquer comme sien. Je ne dis rien, car il me fait des choses qu'il ne me fait pas d'habitude. Il me regarde et pose sa main sur ma joue comme pour ce faire pardonner son comportement puéril, mais c'est comme ça que je l'aime. Jamais je ne le laisserai partir. D'un coup puissant, il rentre entre mes reins. Il a la décence d'attendre que je bouge, ce qui ne tarde pas. Suivent vite  les gémissements, les promesses et les éternels coups de reins dans ma prostate. Puis l'on s'endort nus sur le canapé en sueur. Collé l'un contre l'autre.

Le lendemain, j'ouvre les yeux en premier, je nous couvre, car le matin, il fait froid dans notre appartement. Puis je le regarde il est beau à moitié endormis. Ces cheveux lui tombent en cascade sur le visage. Ses yeux, ses magnifiques yeux, ce sont eux qui m'ont fait tomber sous le charme. Son regard combiné à son sourire sont ses armes de séduction. Il est beau et il est à moi. Je le réveille, on se douche tout en se câlinant. Je le regarde et lui demande droit dans les yeux.

-Tu es sur de vouloirs me suivre. Je ne sais pas si je vais survivre à cette bataille, mais surtout, je ne sais pas si l'on reviendra.
-Je n'ai aucune attache ici. Toi seul compte à mes yeux.

Je souris et l'embrasse passionnément. Je me concentre, voilà qu'une nouvelle page se tourne pour que je puisse écrire un nouveau chapitre de mon histoire. Et comme toujours mon homme en fera également partie, je m'assois sur le canapé pour éviter la chute, mais cela ne m'épargne nullement. Tout se fait noir mon corps et en flottement avant de se voir aspiré vers ce monde qui est dormais mien. 

L'héritier d'AcritomoWhere stories live. Discover now