Chapitre 43

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Point de vue David

Le noir, le blanc, la haine, la paix, des murmures un flot d'informations me revienne en mémoire doucement quand je prends conscience de la situation dans laquelle je suis.

J'ouvre les yeux lentement, la lumière est bien trop vive, je dois refermer les yeux pour ne pas être aveuglé.

Je me relève lentement, Bruce me saute dessus pour me faire le plus gros câlin qu'il ne m'a jamais fait. Il pleure en silence s'excusant de ne pas avoir vu mon mal-être de ne pas avoir pris sur lui une partie de mon fardeau de ne pas avoir était là tout simplement, je lui caresse lentement les cheveux, je le serre également dans mes bras pour le sentir contre moi. Je remarque que le bureau est vide, mes frères et les trois autres rois sont sortis pour nous laisser tous les deux, je le décolle tendrement de moi.

-Bruce merci, sans toi cette pierre me contrôlerait encore.
-Pardon David, si elle a pu te contrôler, c'est de notre faute, si tu savais comme je m'en veux pardonner moi, je t'en prie.

Il redevient une fontaine, je le reprends dans mes bras pour lui faire comprendre que tout va bien, que je ne lui en veux pas. Au bout d'un certain temps, il s'est calmé, et c'est même endormi, c'est là que je comprends toute mon abyssale connerie, comment ai-je fait pour l'inquiéter à ce point ? Quel abruti je fais, puis un peu après mes frères, Katsu et l'oncle de Gaiya rentre dans la pièce. Rei s'exprime en premier.

-David pardonne nous au nom de tous les rois nous sommes désolés, nous ne savions pas que tu portais un tel fardeau, tu nous ne disais rien et arborais un visage souriant.
-Non Rei, il faut être honnête cela nous arrangeait d'avoir David qui prenait les décisions, il y a une différence entre être stratège et diriger des troupes.
-Katsu à raison, David nous sommes désolé, nous avons fait des erreurs comment pouvons-nous, nous faire pardonner.
-Ce que veulent dire ces abrutis, c'est que tu peux nous détester si nous faisons mal les choses, tu as le droit de craquer, de nous dire quand nous attendons trop de toi, si par réflexe nous nous tournons vers toi, mais que tu es au bout dit le nous, nous n'avons pas tes nombreux talents, nous ne savions pas. Cela n'excuse en rien notre attitude, tu peux nous en vouloir David, à nous est non à toi.

Kazuki s'est positionné à genoux devant moi en me posant sa main sur mon genou et en me regardant droit dans les yeux, mes larmes montrent, comment ont, ils suent ce que mon cœur cachait. En réalité moi-même, je n'avais connaissance que d'un tiers de la haine que la pierre a fait ressortir pour me posséder. J'ai envie de le prendre dans mes bras, mais mes actes me reviennent en mémoire, et je me mets à voir les bleus qui n'ont pas totalement cicatrisé, je passe lentement ma main sur son visage, en évitant les équimoses, il m'attrape ma main pour la reposer devant moi.

-David, ce n'étais pas toi, tu n'étais pas ce monstre, c'est ta haine dont nous sommes responsable le véritable monstre ce n'est pas toi David, toi, tu es quelqu'un de bien ne l'oublie jamais.

J'ai tellement envie de leur dire que si ce monstre, c'est bien moi, que même s'il ne se matérialise que quand ma haine, ma rage, mon désespoir me possède entièrement, c'est bien moi, cette bête est une partie de moi.

Je me mets à trembler, sans que j'en ai le contrôle voyant sûrement que je me sens mal, et c'est un euphémisme, ils m'envoient dans ma chambre pour dormir, en vrai, je suis épuisé, être possédé fais dépenser une grosse part d'énergie, ça ou le fait de vouloir reprendre le contrôle...

Je me glisse dans mes draps et je me fais directement happer par Morphée.

***

La silhouette n'est pas là, il n'y a personne. Je suis seul, que va-t-il se passer encore ? Puis le voilà Neptumus mon ancêtre, il me regarde et je sens qu'il est mécontent, mais qu'en même temps, il se sent responsable, c'est dure à définir.

-David, si tu savais comme je suis désolé.
-De quoi ?
-Cette pierre, elle t'a fait vivre des choses affreuses, j'en suis désolé, mais je ne comprends pas comment elle a eu le contrôle de ton cœur.
-Celui-ci était habité de ténèbres, je n'ai pu résister, j'étais déjà faible par ce que je me sentais trahis de part est d'autre.
-Est-ce toujours le cas ?
-Non, mais une douleur est encore présente dans mon cœur, elle ne s'en ira pas de sitôt.
-Parles-tu de ta culpabilité pour la violence dont tu as fait preuve face à ton frère ?
-Exactement, même possédé, je n'aurais pas dû le violenter à ce point.
-Pardonne-toi ou elle aura une autre emprise sur toi.
-Je ferai de mon mieux.
-Je dois te laisser, bonne chance la bataille approche.

***

Je me fais réveiller par de douces lèvres positionnées dans mon cou, je positionne mes bras autour de l'intrus pour le serrer contre moi, je niche ma tête dans le creux de son épaule et je pleure en silence, bien vite ceux-ci cessent pour laisser place à des gémissements de plaisir. Mon homme veut me faire du bien, me faire oublier ma douleur, il m'embrasse par tout me cajolant. Il me susurre des mots d'amour à l'oreille, je durcis légèrement, je suis chaud, son touché, sa voix, sa respiration. Toutes ces choses qui font qu'il est lui m'avais manqué plus que je ne le pensais pas.

-Laisse toi aller, laisse-moi te faire du bien, détend, toi ne te concentre sur rien d'autre que sur moi.

Je gémis pour toute réponse vu qu'il vient de me prendre en bouche, il fait des vas et viens et me présente ses doigts que je suce goulûment en faisant des bruits sexy pour l'exciter lui aussi, il récupère sa main, pour l'a mettre à mon entrée me pénétrant d'un puis de deux et enfin de trois doigts afin de combler le soumis que je suis. Il bouge, j'en fais de même, volant à la rencontre de ses doigts, il se positionne à mon entrée puis me dit.

-David, je suis profondément désolé de tout ceci.
-Bruce... Bruce... Bruce.

Je ne peux qu'ânonner son nom, rien d'autre ne me reste en tête. Il me caresse le visage tendrement, je suis tellement loin dans les affres du plaisir que je le sens à peine, là où je suis la culpabilité, les remords, la haine, et même la douleur n'ont pas de prise seul le plaisir et l'amour que j'ai pour Bruce règne en maître.

Il me pénètre en douceur, pour sentir chaque chose, pour profiter le plus du peu de temps qu'il passe avec moi. Je me sens sur une autre planète, dans un autre monde, je suis si bien ainsi.

-David, je ne vais pas tenir, tu es si... Chaud... Putain.
-Bruce... Bruce... Je t'en... AH !!!!!!!!!

Ma phrase se perd dans mon gémissement, il a touché ma boule de plaisir, il ne s'arrête pas de la violenter me faisant voir les étoiles et plus encore, avant que la jouissance nous ramène sur terre, il tombe sur moi, épuisé. Je lui caresse le dos, le faisant basculer près de moi pour que nous dormions, je lui glisse cependant juste avant.

-Je t'aime et jamais je ne pourrais jamais t'en vouloir souviens toi en.
-Je t'aime aussi David, ne me laisse plus jamais.
-Jamais.

C'est sur ça que nous nous endormons.

L'héritier d'AcritomoWhere stories live. Discover now