Chapitre 15

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  "Il te reste du boulot."

C'est ça ? Bon d'accord. Nos deux noms sont inscrits dessus donc c'est la troisième des trois énigmes. Où te caches tu Kazuki ?
"Je n'ai rien à te dire"

Un endroit où l'on travail, mais ou l'on ne parle pas? Je ne me souviens rien de tel. Ou alors un endroit ou Rei et Kazuki se feraient face et ou ils ne parleraient pas. Une énigme en deux partie pour Rei, qui sera la clé pour le retrouver. Tu aurais eu du taf Rei si tu n'avais pas rejoint l'ennemi. Ca aussi, je n'y comprends rien, ton sens du devoir et du juste étaient les plus épuisés. Je vais avoir besoin de toi au final ?

J'ai mal à la tête cela fais une semaine maintenant que j'ai retrouvé la mémoire et que je m'arrache les cheveux avec cette phrase. J'ai pris le bureau de Mike pour réfléchir et m'y suis enfermé. Pauvre roi que je suis. Je n'ai aucune idée d'ou se trouve mon frère et l'autre a rallié les rangs ennemis.
Si je lui parlais face à face, Rei comprendrait tu ton erreur ? Non, c'est évident ton sens de la justice est aussi aiguisé que ton entêtement, si tu as rallié l'ennemi volontairement, il me faudra te tuer pour te faire cesser ta folie. Je n'ai aucunement envie puis ta phrase me revient en tête.

À quoi penses-tu grand frère. Je dois me concentrer, j'ai déjà réussi à résoudre les énigmes adressé à Rei par le passé, pourquoi aujourd'hui serai différent. Une voix venue du passé me répond.

-Par ce que Kazuki à tous fais pour nous rassembler.


Je sursaute par cette voix qui semble si proche et si lointaine en même temps.

-Rei, explique toi !
-Réfléchis, c'est ta spécialité non ?
Puis plus rien la voix, et cette chaleur ont disparut elles aussi. Je me laisse retomber sur la chaise dont je n'ai même pas eu conscience d'avoir repoussé pour me lever. Ma tête atterrie dans mes mains et je laisse éclater mes larmes. C'est ce moment que choisi mon homme pour rentrer dans le bureau. Il s'approche lentement et pose ses mains sur mon cœur, il me sourit avant de m'embrasser et de me forcer à sortir de cette pièce, il me dirige dans ce château, qui au final m'est inconnu. Il pousse une porte et me pousse à l'intérieur. Elle est belle le sol est un carrelage aux couleurs du feu. Je comprends que nous sommes dans la salle de bain.

Il me pousse dans la baignoire et fait couler l'eau sur nos deux corps. Je frissonne, car celle-ci est froide, mais je m'y fais relativement vite. J'aime la sensation de l'eau froide qui coule sur ma peau nue. Bruce m'embrasse et me câline pour me faire retrouver le moral.

Cela fonctionne, en effet, je suis un mage de l'eau celle-ci m'aide et me ranime. Elle me retire mes doutes. Mon homme semble être ailleurs, j'effleure son torse, il sursaute et gémit. Je comprends, il est en manque de moi, comme je suis en manque de lui. Je suis tellement préoccupé par cette histoire que je l'ai délaissé. Je m'en veux, pour me faire pardonner, je continue mes caresses qui ne cesse de le faire gémir. Il se cambre quand ma main frôle son entre-jambe que je ne saisis pas tout de suite. J'effleure ces jambes du bout des doigts. Il frissonne et tente d'étouffer ces gémissements. Je joue la provocation.

-Ne retiens pas tes cris, il m'excite tellement.

-Mhn... Oh... Muh... David.

Ce soupir me fait l'effet d'une décharge électrique. Je remonte à hauteur de sa bouche et en prends avidement possession. J'en profite pour frotter mon érection à la sienne.

Nous gémissons à l'unisson, je le regarde avec envie. Il veut parler, je le laisse respirer pour qu'il me dise le fond de ses pensées.

-David...

-Appelle moi Dave.

-Dave, tu veux bien inverser les rôles ?

-C'est rare de te voir comme ça mon amour.

-Je sais, mais la, je n'ai pas envie de mener la danse me donnera tu ça ?

-Je te donnerai ce que tu veux.

Étant dominant, j'ai plus d'options, je l'embrasse puis laisse ma langue suivre les lignes de son cou, de ses pecs en m'attardant sur les tétons qui se dressent fièrement juste après un petit coup de langue. Ses cris sont électrisants et m'échauffent encore un peu plus. Je continue à retracer son corps de ma langue qui maintenant dessine ces abdos. Je me recule pour le contempler dans son intégralité, il est sublime. Ses cheveux noirs sont mit en avant par ces yeux violet pourpre si singulier mais qui le rende si beau, son corps sportif et aussi beau et demandant qu'il soit en soumis ou en dominant. Je tombe à genoux et joue avec son nombril, il semble apprécier au vu de ces gémissements. Largement encouragé, je continue et descends lentement ma langue vers ce que je convoite depuis le début. Enfin, je pose mes lèvres dessus, et lui se cambre haletant mon surnom dans une litanie saccadé et haché.

Que j'aime le mettre dans cet état. J'attaque ma fellation et j'introduis un doigt dans son cul pour le préparer. Il veut quelque chose, je m'arrête sur la fellation, mais continue mon manège de mon doigt.

-Dave... Al... Allonge... Allonge moi...

Je m'exécute et reprends mon activité quelque peu obscène. Je lui procure mille soins qui le font se cambrer, hurler, rugir et rougir. Il vient sans le vouloir dans ma bouche. Je ne dis rien et avale, puis viens lui voler un baiser papillons. La pièce bien que chaude de base à du prendre quelques degrés tellement l'aire devient rare. L'eau continue de couler sur nos deux corps nus en plein rapport. Mais cela ne nous dérange aucunement, au contraire cela m'excite. Je me positionne entre ces jambes et les relève, il se laisse faire, je pose un premier baisé en haut de sa raie, il se tortille et gémit, m'incitant à continu cette petite gâterie.

Je lubrifie correctement, en claire, je lui bouffe le cul et il adore ça, faut dire que je prends mon pied largement. J'aime m'occuper de lui, j'aime lui faire du bien.

-Da...ve...

Ce soupir, c'est qu'il s'abandonne entièrement, il est à moi et je suis à lui, je me positionne et rentre d'un seul coup bien maîtrisé, dès le premier mouvement, il se cambre et hurle à s'en défaire les poumons, j'ai touché un point sensible. J'attaque les éternels coups de bassins, et lui bouge en cadence pour y répondre, il se branle en même temps. La vision est bandante.

Mon magnifique homme se procurant un plaisir solitaire pendant que je suis prisonnier de son corps, et les yeux à moitié fermer, les larmes de plaisir qui perle aux coins des yeux. Je me sens venir de plus en plus.  

  -Bruce, je... Je vais..

-Ah.. Atte... Attends.

-Je... Je veux... Bien, mais tu es si... AH !!!

Je n'ai pas le temps de finir que je jouie en même temps que lui. Je suis essoufflé mais heureux. Lui aussi, je l'embrasse et me retire après quelques coups de reins encore. Il se colle contre moi. Je suis bien, en se relevant, il donne accidentellement un coup dans l'eau la rendant glacée. Le choc me fait prendre conscience de la solution. Je ne dis rien pour vérifier quelque chose. Je ramène Bruce à la chambre en le prenant dans mes bras. Une fois installé, je le regarde, l'embrasse lui murmure mille promesses et disparaît.

Une silhouette est présente là où j'ai décidé de venir. Je n'ai pas besoin de la voir en pleine lumière, je sais parfaitement qui est là. Ces cheveux ont toujours l'air si doux. Une vague de colère monte, mais je dois la contrôler, pour Kazuki pour Bruce, je dois m'en sortir vivant.

-Bonjour Dave...

-Rei...

L'héritier d'AcritomoWhere stories live. Discover now