Chapitre 60: Une grande nouvelle.

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Voilà maintenant deux heures que je suis devant mon bureau immobilisé par la douleur, mon ventre me fais un mal de chien et je ne veux surtout pas aller voir Damen qui est en pleine réunion. J'attrape un médicament que j'avale et tente de me replonger dans mon travail qui me donne la migraine, j'attends patiemment que la douleur passe. Je ferme les yeux comme si l'obscurité pouvait m'apaiser, mais la douleur, elle reste, les médicaments qui sont censés faire un effet immédiat tarde. Les minutes semblent durées des heures, soudain, je sens que je vais vomir, je fais fi de la douleur persistante et tente de me rendre dans les toilettes. J'essaie de marcher normalement, mais la douleur est tenace, je me recroqueville pour essayer de calmer cette douleur. Je me sens sur le point de sombrer, je mords ma lèvre inférieure et la douleur doubles. J'entends des pas arrivé et entends la voix d'Annie : 

- Nils ! Ho mon Dieu ! Ça va ? Bien sûr que non quelle idiote. 

- Emmène-moi aux toilettes, s'il te plaît. 

- Tu ne veux pas que j'appelle Damen ? 

- Surtout pas ! 

- D'accords.

Annie ne se pose pas plus de question et m'entoure de son bras, elle m'aide pour marcher et devant la porte la douleur prends le dessus et je me sens tomber. Je ferme les yeux et me laisse entraîner dans l'obscurité. J'entends une dernière fois Annie crier mon prénom et je sombre définitivement. 

J'entends un tintement aigu et répétitif, qui joue sur mes nerfs, mais je n'ai pas envie d'ouvrir, je me sens comme flotter dans l'obscurité que m'offrent mes paupières closes. Soudain, je me rappelle de comment je me suis évanoui, j'ouvre les yeux au même moment et une lumière m'aveugle, je peste et j'entends les gens affluer autour de moi. Mes yeux s'habituent à la lumière vive de la pièce. Je regarde autour de moi et il n'y a aucun doute du lieu dans lequel je me trouve : un hôpital. 

- Nils, tu te sens bien ? 

Je reconnais sans mal la voix d'Éric, je me tourne vers lui et je remarque en même temps que l'on m'a fait une intraveineuse. 

- Oui, je n'ai plus mal. 

J'entends les personnes autour de moi soupirer de soulagement et je manque de rire face à la coordination de mes proches. Je sens la main de Damen sur la mienne et je lui accorde mon plus beau sourire, mes yeux trouve les siens et je comprends toute l'inquiétude que je lui ai causée.

- Bon, on vous laisse, déclare la rousse. 

Elle attrape de force le bras du blond et le tire hors de la pièce blanche. Damen soupire une nouvelle fois. 

- Il est quelle heure ? Demandais-je complétement perdu. 

- Il est vingt heures. 

- Quoi !? 

Je me redresse soudainement sur mes coudes, j'ai dormis tout la journée ? 

- Nils, tu as fait un malaise reste calme. 

- Tu as quitté ton boulot pour venir à l'hôpital ? 

Damen fronce les sourcils, comme si la réponse était évidente. 

- Bien sûr ! 

Je baisse la tête, je n'aurais pas dû aller aux toilettes.

- Pourquoi voulais-tu que je reste au travail quand mon petit-ami est à l'hôpital ? 

- Je suis heureux que tu sois ici, mais tu avais beaucoup de réunions très importance aujourd'hui.

- Ne t'inquiète pas, elles ont toute été reporter a dans quelques jours. 

Je soupire, mais me rappelle bien vite que je ne sais toujours pas pourquoi je suis hospitalisé. 

- Pourquoi je suis ici ? 

- Je ne sais pas encore, la médecin ne devrait pas tarder. Elle t'a fait une prise de sang et a dit que c'était certainement une anémie. 

Je fronce les sourcils, je ne crois pas qu'une anémie est la cause de pareille douleur abdominale, je me rallonge et mes yeux ne quittent plus ceux de Damen. Je repense à notre dernière parti de jambe en l'air et me rappelle de notre première fois, elle était tellement dénuée de sens que je pourrais en rire. Et même si cela fait plusieurs que mois que cette événement a eu lieu une question naît dans mon esprit. 

- Damen, je voudrais savoir. 

- Oui. 

J'hésite à lui demander, mais je pense qu'on n'est pas à une question près.  

- Comment tu as su que j'étais dans les toilettes ? 

- Les toilettes ? 

- Oui.

Il fronce les sourcils et il semble enfin comprendre ou je voulais en venir. 

- Ho ! Ce jour-là, je te cherchais pour un dossier et quelqu'un m'a dit qu'il t'avait vue entré dans ces fameuses toilettes. J'ai voulu t'attendre à l'entrée, mais disons qu'une odeur m'a attiré. 

- C'est tout ? 

Il éclate de rire et ajoute : 

- Oui. 

- Je suis un peu déçu. 

Il hausse les épaules en réponse. Soudain, la porte s'ouvre sur une brunne en blouse blanche un grand sourire au visage, sois je vais mourir et ça la réjouis sois, je n'ai rien et elle est heureuse pour moi, ou elle est juste heureuse. La jeune femme s'avance vers nous, le dossier coincé entre sa poitrine et son bras droit m'obsède. Je la détaille du regard, une femme fine et grande le regard émeraude, des lèvres fines et des yeux en amande. 

- Alors ? Commence Damen impatient de savoir si elle a trouvé quelques choses. 

- Nous n'avons rien trouver de négatif, votre prise de sang est bonne et ce n'est pas une anémie qui à causer votre malaise. 

Damen semble soulager, mais reste sur le qui-vive, je savais qu'il ne s'agissait pas d'une anémie, la femme ne semble pas avoir fini sa tirade, mais elle garde toujours le même sourire. Son regards émeraude passe de Damen à moi et comme si elle cherchait à capter notre attention elle se racle une seconde fois la gorge. 

- Alors ? Demandais-je ne supportant plus le suspense que laisse planer la jeune femme. 

- Excusez-moi. 

- Ce n'ai rien, dis-je. 

Damen lui reste concentré sur la femme. 

- Nous avons cependant trouvé quelques choses d'autre qui est la cause de votre malaise monsieur Fords, j'acquiesce et l'incite à poursuivre. Félicitions, vous êtes enceint monsieur Fords. 

- Enceint ? Répétais-je. 


À suivre. . . 

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