Chapitre 34: La fin ?

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Mon cœur bat à mille dans ma poitrine. Mon estomac se tord de peur et mes mains deviennent moîtes signe de mon stress. J'expire et entre dans l'entreprise dans laquelle je travaille depuis près de deux ans. Des regards se posent sur moi, certains outrés d'autres fières même si ceux-ci sont en minorité. Je prends l'ascenseur et monte à mon étage. L'étage semble vide, ce qui me rassure sincèrement. Je vais m'installer à mon bureau et tend l'oreille pour me permettre d'entendre Damen, qui ne semble pas être là vue que je n'entends rien.

 Je reprends ma routine des mails et cette fois-ci les mails de mon patron sont tellement plus nombreux ! La plupart se contentant d'insulte son partenaire, soit moi. Les autres sont des marques qui l'ont contacté. Je les note toutes mécaniquement et je remarque qu'aujourd'hui sa boîte mail est vide de toutes ses propositions de mariage ridicule, pas d'amourettes, ni de questions gênantes. Au moins sa me retire du travail. Une fois mon travail accompli j'hésite à aller dans le bureau de Damen. Est-il seulement ici ? Je prends mon courage à deux mains et vais toquer, aucune réponse. Je toque une seconde fois et cette fois-ci j'entends du mouvement. La porte s'ouvre sur Damen qui semble en mauvais état. 

- Ni. . . Nils ? 

Je prends mon masque de marbre, même si mon cœur lui se met à battre à tout rompre. 

- Bonjour monsieur, j'ai les contenus de vos mails. 

Damen fronce les sourcils ne comprenant certainement pas la situation dans laquelle il se trouve. Il s'écarte et me laisse rentrer, je soupire intérieurement. Tiens bon Nils ! Damen va s'assoir derrière son bureau qui est parsemé de détritus, que lui arrive-t-il ? Je jette un regard à l'état général du bureau. Sur le canapé je peux voir qu'une couverture s'y trouve ainsi qu'un oreiller. Passais-il toutes ses nuits là  ? Il me fait sincèrement de la peine mais pas question de le prendre en pitié ! Je ne sais pas pourquoi mais je ne veux pas avoir à faire le premier pas. 

- J'ai été surpris qu'il n'y ait aucune demande saugrenue dans vos mails. 

Depuis combien de temps ne l'avais-je pas vouvoyé ? Un bout de temp. Damen souris soudainement. 

- Oui j'ai classé tous ces mails comme des spams donc tu n'auras plus à t'en occuper. Il en était grand temps. 

- Effectivement. 

Un blanc gênant s'installe que je comble par ses mails. Il m'écoute à demie-concentrer. Je finis par quitter son bureau. Une fois la double porte fermer je soupire. Je retourne à mon bureau pour reprendre le travaille de ma remplaçante jusqu'à la pause déjeuner où je vois Annie au loin accompagné d'Éric. 

- Nils tu ma fais tellement peur ! Me dit le blond. 

- Toi aussi tu ma manquer. 

Le blond me serre  dans ses bras et je réponds à son étreinte. Annie elle se contente de me sourire, je suis tellement chanceux d'avoir ses deux là dans mon entourage. On discute plusieurs minutes en mangent tous les trois. Heureusement, Annie avait prévu le coup. Éric et Annie me disent au revoir, sachant pertinemment que la chance que nous nous recroisions avant ce soir était faible. Je me remets à mon boulot qui me prend toute l'après-midi. J'ai dû rattraper plusieurs erreurs faites par ma remplaçante pendant mon absence. Elle a été quasiment inutile ! Sérieusement comment avait-elle trié tous ces papiers ? Je soupire mais ne reste pas moins fière d'avoir réussi l'exploit de tout ranger. J'éteins mon ordi et commence à ranger mes affaires. Je jette un regard aux bureaux de Damen. Est-il toujours dedans ? Je ne l'ai pas vu sortir. Je ne me pose pas plus de questions.

Je monte dans l'ascenseur content que ma journée soit enfin finie. Les portes allaient se fermer mais Damen le bloque. Il semble en meilleur forme, ses cheveux sont plaqués et ses cernes on mystérieusement disparut. Je me raidis mais je vois que des larmes viennent brouiller sa vue. Sans me demander mon avis et sans ce soucier des autres il me serre dans ses bras. Je me raidis plus si c'était possible et hume l'odeur de Damen. Il s'éloigne soudainement comme si je l'avais brulé. 

- Heu, je. . . Nous devons parler, récite Damen d'une voix qui ce veux froide. 

Je prends mon air impassible, malgré le faîte que mon cœur chante la sérénade à cet homme. Je ne comprends pas son attitude c'est comme si ce matin je ne l'avais pas vue, étrange.  

- D'accord. 

Damen me fais volte-face et je le suis. On entre dans son bureau et à peine la porte est fermée que Damen laisse tomber son masque d'impassible. 

- Ho Nils ! si tu savais comme je regrette ! 

Je ne dis rien me contentant d'écouter en boucles les mots qui sont sortie d'entre ses lèvres que j'aime tant. 

- D'accords, dis-je sans émotions. 

Le brun s'approche de moi et je peux voir sur son visage qu'il est sincère. Son regard se noie dans le mien, on reste plusieurs secondes dans le silence. Il me quitte des yeux et s'approche de son bureau où il en sort un bouquet de fleurs. Il s'approche de moi le bouquet dans la main et me le tend. 

- Nils, je sais que je ne suis pas romantique mais je t'ai blessé, je m'en veux. Ne pas pouvoir te voir est la pire des punitions, je t'aime Nils, pardonne-moi.

Je prends le bouquet entre mes doigts et en hume rapidement le parfum. Quand il me voit sentir l'odeur des fleurs il me semble soulager.

- Donc je ne te fais plus chier ? Demandais-je. 

Il semble blessé par ma remarque acide. 

- Non, évidemment que non ! Tu ne m'a jamais fait chier ! J'étais juste, sous pression et je n'ai pas trouvé autre chose que de tout relâcher sur toi. 

Il se stoppe soudainement comme s'il venait de remarquer quelque chose. Il s'approche rapidement de moi. Il retire une mèche qui cachait à peu près les marques de mon agression. Le visage de Damen devient dur et je remarque qu'il sert violemment les poings. 

- Qui t'a fait ça ? La voix de Damen est dure et froide. 

Je ne l'ai jamais vue aussi énerver, même lors de notre dispute.  

- Juste une personne sans intérêt. 

Il semble comprendre ma remarque et son regard s'assombrie. Je vois qu'il ne sait pas comment me prouver qu'il est sincèrement désolé. Mon cœur me hurle de lui pardonner et de le prendre dans mes bras mais ma tête elle me dit de continuer à lui en vouloir et de quitter le bureau. J'ai fait mon choix. 


À suivre. .  .







Mon Alpha.Where stories live. Discover now