Chapitre 50: Les chaleurs de mon Alpha.

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Le soleil tape violemment mon corps, j'évente mon visage avec mes doigts mais ça ne change rien. Le ciel est semblable à l'océan si bien qu'on pourrait s'y méprendre. Le sable fin que je vois au loin me fait vraiment envie. Je quitte ma contemplation et attend patiemment nos bagages qui de doute évidence ne viendront pas. La chaleur et le stresse se sont mêlés, ma patiente est mise à rude épreuve je veux prendre quelques choses et l'éclater au sol ! mais je me retiens ne voulant pas mettre la honte à Damen qui lui n'a pas changé ! Il rayonne sous ses rayons tropicaux, aucune goute de sueur sur son front à croire qu'il n'est pas humain et pourtant il porte un costume alors que moi je portais un short bleu foncé et un tee-shirt simple et malgré tout je fonds comme neige au soleil. 

- Bonjours monsieur, dit poliment une femme.  

Damen reste en retrait, je souris à la femme comme je le fais avec n'importe quel étranger. Un sourire qui se veut poli, je l'est peaufiné après des années à travailler comme secrétaire.

- J'ai perdu mes bagages. 

J'ai beau faire comme si je n'avais pas envie de prendre le vase derrière elle pour le jeter au sol, ça me détendra peut-être. Tout comme Damen cette rousse semble insensible à la chaleur, elle quitte mes yeux pour regarder son écran. 

- Votre nom ? 

- Nils Fords. 

- Très bien, elle se stoppe une dizaine de secondes, malheureusement vos bagages non pas quitter New-York. 

- Pourquoi !? 

- L'avion était plein, les bagages aussi. 

Je serre les poings, je n'avais pas payé un billet aussi cher pour que l'on me perde ma valise ! 

- Quand... 

- Très bien, appelez-nous s'il y a du nouveau, me coupe Damen.

- Certainement monsieur. 

Il m'attrape le poignet et sans me demander il s'écarte, pourquoi vient-il de me couper ? On perd de vue la réceptionniste des yeux. 

- Damen pourquoi tu ma coupée ? J'ai haussé le ton mais tout de même. 

Il s'appuie son front contre mon épaule, je ris doucement, il doit être fatigué. Il embrasse mon cou puis mon menton. Un frisson me parcourt l'échine

- Qu'est ce que tu fait ?! Demandais-je surpris. 

- Ni...Nils. 

Je jette rapidement un regard au brun, son visage est toujours pâle. Je pose mes doigts sur son front, il est bouillant ! 

- Damen ça ne va pas ? 

- Ça... Ça commence. 

Mes entrailles se tordent de peur alors que je sens mes mains devenir moite.

- Donne moi l'adresse, demandais-je.

Il s'appuie soudainement contre moi, ce qui me fais pencher contre le mur. Il pose ses mains de part et d'autre de mon visage, je sens enfin ses phéromones surement plus restreintes par son inhibiteur. Il m'embrasse et pose sa main dans le bas de mon dos comblant l'espace restant entre nos deux corps. Je sens sa main passer sur mon tee-shirt qu'il déchire subitement. 

- Damen !

Chaque passage de ses doigts chauffe ma chaire comme marque au fer. Je prends sur moi et tente du mieux que je peux de restreindre mes phéromones il ne faut pas que mes chaleurs se déclenchent ! Ou on est vraiment dans la merde. Dans un ultime effort je repousse Damen et l'entraîne le plus loin possible, là où il n'y aura personne. Damen est devenus rouge comme si une violente fièvre venait de faire effets, des gouttes de sueur perlent sur son front, ses boucles brunes sont plaquer à celui-ci. Je suffoque, j'ai beau respirer je ne peux à peine sentir l'air dans mes poumons.

- Da...Damen prend les médicament, ma voix se brise à la fin de ma phrase.

Il attrape maladroitement les médicaments dans ma paume qu'il avale subitement. L'air parvient enfin à mes poumons et je pose une main sur ma gorge comme si ça pouvait m'aider à respirer.

- Il y a un..... un chauffeur à la sortie de l'aéroport, souffle Damen qui reprend ses esprits, les inhibiteurs  ne feront pas effet longtemps.

Je le soulève et me fiche bien d'avoir mon tee-shirt déchirer. J'arrive enfin au parking où je vois notre chauffeur avec une pancarte avec " Nils Ford". Je lui dis un rapide bonjour, tandis qu'il ouvre la portière. Je m'assois au côté de Damen, tandis que le chauffeur semble épuiser d'avoir porter la valise. Il démarre sans prendre d'information sur notre destination et roule. Damen semble plus calme. Nos mains liées nous arrivons enfin à notre destination. Le lieu est tout simplement idyllique.

Tout est exactement comme la photo. Le sable s'étend à perte de vue, les vagues dansent sous le vent. Le soleil se reflète sur l'eau turquoise. Les maisonnettes sont sur des pilotis sois sur l'océan sois sur l'étendue blanche qu'est la plage. Je me dirige vers notre maison ou je distingue un petit huit en bois. Damen porte nos bagages refusant que moi je le fasse, sûrement que ces médicaments agissent toujours. Je dois ressembler à un fou, je cours sur la plage mes chaussures dans les mains, le haut déchiré tournant sur moi-même. J'arrive devant une échelle en bois que je me fais un plaisir de monter. J'entre dans la maison, un parquet foncé décore le sol, les murs sont faits du même bois assombrisse la pièce, mais les nombreuses fenêtres l'illuminent. Je distingue un lit double au fond de la pièce, où seulement un rideau cache la chambre. La cuisine au ton blanche et bleu clair ressorte avec le salon. Je vais dans la chambre, passant par le petit rideau et entre, la chambre est plutôt grande et je remarque qu'une arche donne sur la salle de bain, ce n'est donc pas une pièce fermée, intéressant. Le lit aux couleurs virginal est accompagné de deux tables de chevet sur lesquelles sont disposé un livre, et deux lampes. Dans la grande salle de bain une baignoire y est disposée, elle est dans une espèce de pierre qui m'est inconnue. Soudain deux mains me retournent. Le lit dans mon dos je fais face à Damen qui semble avoir perdu son état stable d'il y a quelques instants.

- Damen ?

Il m'embrasse et fait glisser le reste de mon tee-shirt le long de mon bras. Déposant un baiser à chaque parcelle de peau que découvre mon haut. J'enroule mes bras autour de sa nuque et scelle nos lèvres, il fait jouer nos langues entre elle et m'attrape les fesses, il me soulève, j'enroule mes jambes sur son bassin et je sens que ça partit devient dure elle touche la mienne ce qui me fait pousser un gémissement non voulu. Il nous fait tomber sur le lit, qui est beaucoup plus moelleux que je ne mis attendais. Il se place entre mes cuisses, suce mon lobe et me murmure :

- Je ne fais que commencer.

À suivre....

Mon Alpha.Where stories live. Discover now