Chapitre 4: Quelques verres de trop.

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Les nombreux verres déjà absorbés me font perdre pied. Je ris pour un rien, je suis plus maladroit que d'habitude je perd toute notion du temps et de ce qu'il faut taire. J'attrape un verre et l'engloutis. 

- Bon, je vous dis à lundi, fini un collègue en sortant. 

- Il est qu'elle heure ? Demandais-je, prenant conscience que nous n'étions plus si nombreux. 

Annie regarde sa montre et me répond : 

- Une heure du matin. 

- Oula ! Dis-je, je dois rentrer chez moi ! 

J'entends mon amie rire de ma voix, qui part dans les aiguës.

- Attends j'habite ou moi Anniiiiie, lâchais-je. 

Elle roule des yeux semblant agacer par ma simple présence. 

- Mais j'en sais rien moi ! 

- Je peux aller chez toi ? Demandais-je les yeux larmoyants. 

- J'ai une coloc et j'ai plus de place chez moi, lance-t-elle. 

- Ouiiiin, j'habite ou moi ! 

Je veux boire encore, pensais-je. J'attrape un verre et l'avale en un rien de temps, il me brûle la gorge, mais son goût prend le dessus. 

- Je vais m'en occuper, intervient mon patron. 

- Ha non ! Sinon je vais encore me faire enc. . . Il pose soudainement ses doigts sur mes lèvres. 

Je les lèche et il les retire subitement dégoûter par ma salive, je lui fais un sourire idiot, il me répond avec un de ses sexy sourires en coin dont il a le secret. 

- Tes vraiment saouls Nils, intervient Annie morte de rire.

J'aurais dû me la fermez ? Bas peu importe. J'allais attraper un autre verre, mais Damen s'en empare avant m'empêchant de continuer dans ma lancer, je fronce les sourcils devant son acte et soupire. 

- J'ai chaud ! Hurlais-je. 

Je tente de retirer ma chemise. Mais à peine ma chemise atteint mon nombril que Damen et Annie m'en empêche. 

- Bon, je te raccompagne à un hôtel avant que tu ne fasses un show, rigole mon Patron. 

 Annie ris à sa blague et reprend un verre, certainement son troisième contrairement à moi qui est perdu le compte depuis bien longtemps. Monsieur Gray, entoure ses bras autour de ma taille pour m'aider à marcher, et malgré mes protestations, il arrive à me traîner, or de la pièce. On sort et Damen paye pour encore trois heures de réservation. On commence à marcher dans les rues, moi, m'accoudant maladroitement à mon Patron, je me sens fatigué et ferme les yeux pour les apaiser. 

- Nils ! Hurle Damen, arrête ! 

Mes yeux me piquent et mon dos est plaqué contre quelques choses de dure, désagréable. Je ne comprends pas de quoi il parle, je me suis endormie ? Où sommes-nous ? Je ne reconnais rien, nous sommes dans une ruelle étroite, peu éclairer et assez insalubre. Je regarde Damen, il a le visage rouge et un mouchoir posé sur son nez. 

- Tu libères tes phéromones crétin ! Tu cherches à te faire violer ? Demande-t-il. 

Soudain, je stoppe tout, je retiens mes phéromones. Il semblerait que l'alcool ne soit toujours pas totalement parti de mon organisme, car je me sens toujours sous son emprise. Je suis plaqué contre le mur, une main de Damen à ma droite. Il est très proche peut-être pour que les phéromones n'attirent pas tous les alphas des environs ? À cette pensée un sourire naît sur mon visage, pourquoi je souris moi ? Une sensation me coupe cette réflexion que je ne voulais pas poursuivre. Je sens une bosse contre moi. 

Mon Alpha.Where stories live. Discover now