Mon Alpha.

Chapitre 12: Des sentiments incontrôlables.

Damen remonte dans sa voiture et me quitte. J'aimerais le retenir mais, il faut que je me rende à l'évidence Damen et moi n'avons qu'une relation physique. Ni plus, ni moins. Je verrouille la porte et m'adosse contre celle-ci. Je l'aime. Un grand bonheur se fait ressentir dans tous mon corps, mais la peur de me faire rejeter prends le dessus, il ne faut en aucun cas que Damen l'apprenne se serais. . . Pire que tout. Oui, il faut que je trouve un moyen  de faire disparaître ses sentiments.

Toute la semaine, j'ai fait le maximum pour rester loin de Damen. À chaque fois que je le voyais, mon cœur se mettait à battre plus rapidement. Eric, c'est excusez et j'ai fait de même, je n'aurais pas dû crier. Il voulait m'aider, même si ce n'est pas de la bonne manière. Nous sommes vendredi et je crois que Damen s'est rendu compte de mon soudaine éloignement. En même temps, je n'étais pas particulièrement discret. Je me dépêche d'attraper mes affaires et me dirige vers l'ascenseur. Mais Damen, anticipe et me demande dans son bureau. Je marche le plus lentement possible, en espérant que mon cœur, qui bat la chamade, va se calmer. J'entre dans le bureau familier et me place devant le bureau de Damen, qui lui, à les yeux rivés sur moi. Il semble lire en moi comme dans un livre ouvert.

- Monsieur Gray. . . 

- Nils ! Me coupe-t-il, appelle moi par mon prénom quand nous sommes seul s'il te plaît. 

Sa voix se radoucit à la fin de sa phrase.

- D'accord. 

Il me sourit. 

- Nils, pourquoi tu m'évites ? 

Je fais semblant d'êtres perdue, même si mon jeu d'acteurs ne mérite pas un oscar, je ne veux pas le blesser et je veux cacher mes sentiments. 

- Moi t'éviter, tu es sûr ? 

- Nils ne me prend pas pour un idiot, je sais quand tu m'évites. 

Il se rapproche de moi et chaque pas de Damen s'approchant de moi me donne envie de l'embrasser, qu'il m'enlace, que nos mains se lies. Je ne bouge pas, je ne veux pas lui donner la preuve que je l'évite quitte à ce qu'il entendent mon cœur battre, tellement que j'ai l'impression qu'il veut s'extirper de ma cage thoracique. 

- Nils, je vais êtres plus claire tâche de comprendre. 

- D'accord. 

- Je veux faire partit de ta vie. 

À cet instant, mon cœur loupe un battement, quoi ? Mes sourcils se froncent, c'est une déclaration ? Une bouffée de chaleur s'empare de mon corps, mais je ne le relève pas. Je ne veux pas mal interpréter ses mots, je veux qu'il dise si mes sentiments sont réciproques où s'ils ne le seront jamais. Je souris et ajoute :

- Tu en fais déjà partit. 

Je me rapproche de lui, dois-je lui dire mes sentiments ? Non, il ne pense peut-être pas de cette façon. Alors que j'attends avec impatience ses deux simples mots qui sont si difficiles à entendre. Je sens les phéromones de Damen. 

- Damen, tu relâches tes phéromones ? 

- Non, du moins comme d'habitude. 

La chaleur de mon corps augmente encore, je peux à peine respirer tellement, j'ai l'impression que je me consume de l'intérieur. Quand on dit que l'amour nous consume, je n'ai jamais été autant proche de cette phrase, mais c'est loin d'être aussi agréable. Je sens mes jambes trembler et perdre de leur force. Damen panique.

- Nils, tu n'as pas pris tes inhibiteurs ? 

- S. . .Si ! 

Non pas maintenant, je veux entendre ce que Damen avait à me dire, mais mon corps lui ne semble pas disposé à les entendre. Pourquoi maintenant ? pourquoi aujourd'hui ? Damen me prend dans ses bras et m'emmène dans le salon adjacent à son bureau.