Mon Alpha.

Chapitre 47: Un mariage d'Alpha.

Je me tourne vers Damen il attrape un chiffon qu'il jette sur les flammes, le tissu englobe les flammes et éteint le feu manquant d'air. Je soupire en synchronisation avec Lily, plus de peur que de mal. Malgré le soulagement le repas lui est fichus, tout trois manquants d'énergie je commande un repas sur internet attendant qu'il soit livré. Je me pose sur le canapé et nous commençons à parler de tout et de rien, Lily nous évoquant sont stresser pour son mariage.
Et même si j'aurais aimé que cette soirée dure plus longtemps, le repas dévoré et avec l'estomac rempli nous disons au revoir à la blonde. Nous ne bavardons pas plus avant de rejoindre le lit double qui nous tendais les bras, je m'effondre sur le lit et m'endors.

- Nils ne stresse pas, le mariage n'a pas lieu tout de suite, tente de me calmer Damen, je regarde autour de nous comme si le pressentiment d'avoir oublié quelques choses était véridique.

- On devrait déjà être en route ! 

Je ne sais pas pourquoi mais aujourd'hui je suis particulièrement tendu, peut-être est-ce par ce que dans deux jours on sera seul, avec Damen qui va avoir ses chaleurs. Je soupire et tente de reprendre le peut de sang-froid que j'ai encore. Le taxi arrive, enfin, Damen et moi nous engouffrons dans l'automobile jaune qui nous amène tout droit à l'église. On sors et tout le monde semble se connaître, peu importe ou se pose mon regard tout le monde arbore ce même sourire poli ou bien celui-ci que l'on donne à une personne perdu de vue depuis bien trop longtemps. Je m'accroche à Damen ne voulant pas me perdre entre ses inconnus. 

- Ho Damen ! 

Mon brun et moi nous retournons. Une femme avec un petit garçon dans les bras nous sourit. Son petit garçon à la tête brune dort contre l'épaule de sa mère. Je regarde la femme puis Damen qui lui mais quelques secondes avant de la gratifier d'un sourire sincère 

- Emma ! Ça faisait longtemps. 

Il se regarde quelques secondes et je remarque facilement qu'ils ont un air de famille troublant mais je ne rappelle pas avoir vue cette femme lors de ma rencontre avec la famille de Damen. 

- Nils, je te présente ma cousine Emma. 

Je comprends mieux la ressemblance. 

- Bonjour, dis-je poliment. 

À son tour de m'examiner, ses yeux parte de mes cheveux pour y arriver sur mes chaussures. 

- C'est un plaisir monsieur Ford. 

Je fronce les sourcils, elle me connaît ? 

- Excusez-moi mais nous connaissons-nous ? 

- Ho  ! Non, je vous ai vue passez à la télé et je vous trouve moins intimidant en face. 

Intimidant ? Je me retiens de rire, je n'ai rien d'imminant. 

- D'accord, j'émets un petit rire qu'elle ne semble pas avoir dessellé. 

Les invitées commencent à se rassembler, les marier arrive. On nous fait rentrer dans l'église, Damen et moi nous mettons au second rang, on attend plusieurs minutes dans un silence de plomb, personne ne parle. Soudain la musique commence, elle sonorise soudainement l'ancien bâtiment et je vois Lily dans la combinaison que nous avions achetée, un voile couvre son visage et les Lys dans son bouquet forme une unité d'un blanc pure. Elle est sublime, elle ne semble pas stresser elle marche avec confiance sur l'aller, son père à son bras. Elle arrive finalement vers un homme aux cheveux blonds, dans les 1 mètre 80 et malgré ses talons Lily n'arrive pas à le dépasser. Ils se regardent et souris, ils vont superbement bien ensemble. On s'assoit et on commence la cérémonie. Seul la voix du prêtre résonne dans l'église, les mots cérémonieux s'enchaînent et je reconnais les phrases se rapprochant de la fin de la cérémonie. Le prêtre prononce ces phrases que tous connaissent et les deux amants se regardent et prononcent ses petits mots qui créent une union. 

- Oui, je le veux, dit Léon. 

- Oui, complète Lily, le sourire jusqu'aux oreilles, les larmes aux yeux. 

Ils s'embrassent et tout le monde applaudis, le reste se passe avec une rapidité que je ne soupçonnais pas. Je me sens dans une bulle, une sensation que je ne connais pas. Comme si j'étais invisible, regardant les faits se dérouler, la joie sur tous ses visages, les rires et autre signes de joie me font verser une larme. Je ne connais pas la famille de Damen depuis longtemps mais je ne me sens pas exclus encore moins inexistants et ce sentiment s'insinue au plus profond de mon cœur, les doigts de Damen s'enlacent aux miens et me font quitter ce sentiment de paix. 

- Nils ça va ? 

Un sourire vient illuminer mon visage. 

- Je suis tellement content de t'avoir connu. 

Damen fronce les sourcils ne comprenant surement pas pourquoi je lui dis ça maintenant, mais rapidement son visage s'adoucit pour finalement sourire. 

- Moi aussi, me répond-il. 

Nous sommes arrivé dans une salle, décorer avec un thème blanc et doré, les tables rondes sont recouvertes d'une nappe aux couleurs virginales, sur ces tables y sont déposé six assiettes, pile le nombre pour que nous ne soyons pas à l'étroits, les assiettes sont accordés aux couleurs de la pièce, une serviette pâle est déposée dessus, plier avec nos prénoms dessus. Les chaises dorées et les bouquets de fleurs au centre de la table augmentent ce côté luxueux. On nous fais nous assoir à notre table, je garderais la serviette ainsi que celle de Damen, mon brun est à ma gauche, avec chance au vu du nombre d'invités présents. On nous sert un repas digne d'un roi, avec les aliments placés méthodiquement dans l'assiette. On mange et les marier découpent les gâteaux, qui est un délice. La musique change du tout au tout et Léon prend la main de Lily, il l'entraine sur la piste de danse et commence à danser, leur pas son si fluide. Plusieurs personnes les rejoignent et leur pas se mêlent les uns aux autres, je reste subjugué devant ces pas que l'on pourrait qualifier de vieux mais qui me semble tellement plus beau que ces danses de nos jours. Lily est rayonnante et je vois que Damen est réellement fier d'elle, je pose mes doigts sur les siens et il me jette un regard amoureux. Il lie nos doigts et se lève m'emmenant avec lui sur la piste remplie de personnes. 

- Damen je ne sais pas danser ! Dis-je le moins fort possible. 

Il ne me répond pas et commence à faire des mouvements qui me sont inconnus, il se colle contre moi ce qui me fait rougir, il rapproche son visage du mien et me murmure d'une voix calme et suave : 

- Laisse-toi faire, mon amour. 

À suivre. . .