Chapitre 18: Des retrouvailles non désirées.

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Les rayons du soleil, me piquent les yeux. Je baille, m'étire et la réalité me rattrape, je suis chez Damen. Je souris rien qu'en pensant à la soirée incroyable que j'ai passée hier. Je me tourne dans mon lit et je vois une tête brune dépassée de la couette, je tire sur celle-ci et reconnais sans mal la tête de Damen, je prends quelques secondes pour le détailler du regard, il semble si paisible dans ce sommeil profond. La curiosité prime sur la beauté de mon patron, pourquoi est-il là ?

- Damen ?

Il relève la tête, ses yeux bruns rencontrent les miens. Donc il ne dormait pas.

- Nils, répond Damen.

Je ne retiens pas un sourire à l'entente de sa voix grave du matin, je retiens mon compliment : sexy.

- Damen qu'est-ce que tu fais là ?

- Je dors.

Je roule des yeux, pas satisfait de la réponse obtenue mais le brun ne semble pas presser de me donner la vraie raison de sa présence dans ce lit, je tente de le faire bouger, mais il ne bouge pas d'un pouce. Je lui donne un dernier coup sec dans les côtes mais encore une fois il reste stoïque. Je me résigne et tente de me recoucher, je ferme doucement les yeux mais les rouvre aussitôt. Je me redresse et m'assois dans le lit, je tourne mon regard vers la première horloge que mon regarde trouve. Il est huit heures et je suis plus qu'en retard.

- Merde ! Quelle idée de rester quand je dois tout préparer pour l'arrivée des employés demain !

Je retire la couverture de sur moi, qui va se poser avec peu de délicatesse sur le visage endormi de Damen. Je récupère les vêtements secs d'hier poser sur une des chaises de la chambre et m'habille le plus de rapidement possible. Je ne prête pas garde à Damen dans mon dos et je tente de boutonner ma chemise mais Damen m'en empêche en posant ses mains sur mon torse et mon cœur se remet à battre inhabituellement, mais le brun n'est pas seulement en cause de mon trouble intérieur je déteste quand les choses ne sont pas bien fait, et en l'occurrence c'est mal parti. Je tente de rester stoïque face à Damen mais échoue lamentablement.

- Tu ne veut pas faire quelques choses de plus sympa, demande le beau brun.

J'arrive enfin à boutonner un bouton, mais quand je vois qu'il me reste la moitié à faire je soupire bruyamment, le brun s'amuser avec mes nerfs.

- Non, je ne peux pas.

J'essaie de finir de boutonner ma chemise malgré les mains de Damen, je finis par craquer.

- Damen ! l'implorais-je.

Il retire ses mains, je retrouve un semblant de calme mais au moment de la rentrer dans mon pantalon les mains de Damen vont se poser sur mon dos et mes hanches.. Alors que je pensais que le brun allait simplement s'amuser à m'énerver, mes pieds ne sentent plus le sol.

- Repose-moi !

Damen ne répond pas et quitte la chambre, moi, sur ses épaules. Je me secoue dans tous les sens dans l'espoir que Damen me lâche, en vain. Nous arrivons au salon et il me lâche d'un coup sur le canapé.

- Tu viens de te lever, ajoute Damen.

- Et je suis en retard Damen !

- Je sais, mais prendre un café ne va pas te retarder de deux heures, la boîte est juste à coter et je te rappelle que tu commences plus tard aujourd'hui.

Je lui jette mon meilleur regard noir, mais ça ne semble pas faire effet.

- Parle pour toi ! Moi ce n'est pas juste des mails que je dois gérer !

Mon Alpha.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant