Chapitre 59 : "Me mens-tu ?"

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Je ne quitte pas des yeux Damen, attendant une réponse que j'espère avoir rapidement. Mais il ne me répond pas, il se contente de regarder devant lui.

- Damen répond moi. 

Son regard qui devrait logiquement se poser sur moi, ne me parvient pas. Il ne quitte pas une seul seconde la route des yeux. Je mords ma lèvre inférieure retenant mes sanglots.

- Bordel ! Réponds-moi !

Mais celui-ci ne dit rien, je le vois soupirer et là, enfin, ses yeux se posent sur moi. Une larme roule malgré tout sur ma joue, mon nez me picote et je sens mon estomac se tordre.

- Amenda est juste passé me demander un service et est partit juste après, Nils crois-moi.

Mon cœur reprend un battement un tant sois peu normal mais mon estomac ne veut pas se dénouer. Mais pourquoi ne me l'a-t-il pas dit tout de suite ?

- Me mens-tu ?

- Non ! Jamais.

- Pourquoi Amenda est venue te demander conseille, à toi.

Il soupire, alors cette conversation l'agace ?

- Amenda est venue me voir pour me demander des conseils pour son petit-amis. On se connais depuis l'université on a fait les mêmes études, dans la même université et j'ai couché avec elle une fois. On est ensuite devenus amis mais on s'est perdu de vue une fois que j'ai repris l'entreprise. On c'est retrouver environ cinq mois avant qu'entre toi et moi ça ne commence.

Je suis son récit, mais je ne vois pas pourquoi il me mentirait.

- Je vois, mais je ne pense pas qu'elle soit en couple.

Damen tourne rapidement la tête vers moi, ne s'attendant certainement pas à ça.

- Que. . . Comment ça ?

- Hé bien, hier quand je suis venue te réveiller Amanda m'attendais, et ma gentiment fais comprendre que tu avais coucher avec elle.

Il lève les yeux au ciel.

- Quel enfant, murmure-t-il.

- Je suppose que ce n'est pas vrai.

- Bien sur que non ! Nils je n'aime que toi. Jamais l'idée ne m'a traversé l'esprit, c'est toi et juste toi.

Je ne peux empêcher mon cœur de battre la chamade. Je le savais mais je suis soulagé de savoir ce qu'il c'est vraiment passer. Damen pose sa main sur mon genou et je pose la mienne sur la sienne.

- Moi aussi, je t'aime.

Je regarde le paysage se dérouler sous mes yeux, je me sens flotter comme si tous mes soucis s'étaient envolés à la seconde même ou Damen à poser sa main sur mon genou. Je me sens quand même un peu idiot de ne pas lui avoir fait confiance. 

Nous arrivons enfin en bas de chez Damen, le ventre plein. Je ne perds pas plus de temps et sors de la voiture pour monter dans l'appartement. Je cours jusque dans la salle de bain et crache mes trippes dans les toilettes, je pensais que c'était finit il faut croire que je m'étais trompé. Je soupire et vomis une seconde fois.

- Nils ! Tu veut quelque chose ? Une serviette ? un verre d'eau.

- Non, non ne t'inquiète pas. J'ai juste dû attraper quelque choses de mauvais.

- Je. . . Je vais te préparer des médicaments.

Je ne dis rien me contentant de ne pas salir la belle salle de bain de mon copain. Si dans une semaine ça ne va pas mieux, je vais chez le médecin. Sur cette pensée, mes hauts le cœur disparaissent comme par magie, c'est un soulagement. Je me relève et sors de la salle de bain, je croise Damen. Ses cheveux sont ébouriffés. Je lui souris de toutes mes dents et Damen me répond de la même façon, je m'approche de lui et je pose mes lèvres sur sa joue. 

- Je vais me laver les dents et ont se regarde un film ? 

Je sens que le brun hésite, sûrement le boulot mais, finalement il acquiesce, il me tend un verre et des comprimés que je prends. Il pars dans le salon et moi, je retourne dans la salle de bain me laver les dents et prendre mes cachets. 
J'arrive dans le salon, Damen cherche ardemment un film sur Netflix et moi, je le rejoins. Il se détend et place un plaid sur mes cuisses, je me cale dans ses bras, mais l'envie de regarder un film s'est envolée aussi vite qu'elle est apparue, je passe ma main sur la cuisse de Damen et tente de lui faire comprend mes nouvelles envies. Qui le surprennent autant que moi. Son regard quitte la télé et je sens qu'il comprend parfaitement ce que j'essaie de lui dire. 

- Nils, tu es malade. 

Un sourire en coin se glisse sur mon visage. 

- Je ne suis pas malade et puis un peu de sport ne peut que m'aider. 

Il roule des yeux et ris, je prends les devants et me place à califourchon sur lui, ma main passent dans ses cheveux bruns et je pose mes lèvres sur les siennes. Ses doigts soulèvent le tee-shirt dans mon dos et je frémis quand ses doigts glacés viennent toucher ma peau brûlante. Mes baisers passent de ses lèvres à son coup et je laisse ici et là des marques de mon passages, lasse de jouer avec ses nerfs, je passe à l'étape suivante, je retire son tee-shirt et je glisse habilement mon corps contre le sien, mes fesses finissent par attirer sur le sol et ma tête est en face de la parti de Damen. J'encre mes yeux à ceux de Damen et je passe ma langue sur mes lèvres ça semble lui faire de l'effet puisque le brun se mord la lèvre inférieure déterminée à le faire languir le plus longtemps possible, je pose mes lèvres sur ses cuisses encore habillées et remonte jusqu'à sa braguette, j'attrape la fermeture éclair avec mes dents et la fait glisser dévoilant le caleçon noir de Damen. Je défais habilement sa ceinture et lui fais quitter son pantalon. Désormais simplement vêtu de son boxeur, Damen semble à ma merci, je passe lentement un doigt puis deux sous son caleçon et je laisse son sexe quitter sa prison de tissus, j'attrape son sexe tellement doucement et lentement que j'ai l'impression de voir au ralenti, j'entends Damen soupirer au simple contacte de ma peau chaude, je le lèche d'abord et finis par le prendre en bouche. Ma mâchoire me fait déjà mal, mais je fais fiq de la douleur et commence des mouvements qui je suis sur lui plaise. 

- Putain, Nils va plus vite. 

Même si mes lèvres ne peuvent plus s'étirer pour former un sourire, mentalement, je souris jusqu'aux oreilles. Sur ses supplices, je m'exécute et accélère mes mouvements, je le prends en entier dans ma gorge, je recule ma tête et continue de le prendre dans ma bouche. Les doigts de Damen se posent derrière mon crâne et il s'enfonce dans ma gorge. Il attend un instant puis relâche son emprise et j'avale. Je me relève et ne suis pas prêt de me stopper. Le regard de Damen est voilé, mais il reprend vite ses esprits, son regard se pose sur mes lèvres et il les colle soudainement aux siennes, je le laisse m'embrasser. Sa langue se mêle à la mienne qui porte encore son goût, on finit par se séparer à court d'air. Les yeux de Damen passent de mes lèvres à mon entre-jambe.

- Tu as la trique en me suçant ? 

Je soupire et je roule des yeux. 

- La ferme et prends moi. 

Il éclate de rire et je passe mes bras autour de son cou, je le tire sur moi. Il s'écroule sur moi, mais place rapidement ses mains de part de d'autres de mon visage. Je retire rapidement mes vêtements et en moins de deux, je me retrouve aussi nue que lui, Damen m'examine et il embrasse ma clavicule y laissant un suçon et je souris. Il entre un doigt en moi et je retiens difficilement un gémissement, j'embrasse mon brun. Il entre un second doigt en moi et cette fois je ne retiens plus mes gémissements, sa langue jouant toujours avec la mienne, de ma main droite, je saisis mon sexe, mais la main gauche de Damen me stoppe. 

- Laisse-moi te faire jouir. 

Mes joues s'empourprent et mes doigts retrouvent ses cheveux, Damen entre rapidement un troisième doigt, mais ne s'attarde pas beaucoup sur ma préparation, il se place à mon entrée et semble attendre mon approbation, j'acquiesce et il entre moi. Il s'enfonce en entier. Je me cambre et gémis. D'abord des mouvements lent et profond puis il accélère et tape systématiquement contre ma partit la plus sensible. Je tire sur ses cheveux et à chaque nouvel assaut, les frissons s'enchaîne et je suis pris de tremblement léger. Je jouis entre nous deux et Damen jouis en moi. Je gémis une dernière fois. Le cœur battant la chamade et transpirant de sueur, j'ajoute : 

- On vient de baptiser le canapé. 


À suivre. . . 


Mon Alpha.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant