Chapitres 8: Des battements de cœurs dangereux.

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Je ferme les yeux et crispe mon visage attendant que sur ma joue s'écrase sa paume, mais la douleur attendue ne me parvient pas. J'ouvre les yeux, Damen tient fermement le poignet de la brune. Je m'éloigne rapidement d'elle. Damen relâche violemment le poignet de la femme et ajoute : 

- Ne le touche pas

Son ton est froid, la femme s'éloigne rapidement de lui, sentant surement la menace, pourtant, je ne sens aucune de ses phéromones ? Lui faut-il peur sans ses phéromone ? Damen passe sa main dans ses cheveux et reprend son calme. 

- Mademoiselle Pierce, si vous n'êtes pas satisfaite de ma réponse, alors nous ferons, un teste de paternité et alors nous serons fixer.

Elle semble se décomposer, mais à quoi s'attendait-elle ? À ce que Damen la prenne dans ses bras et qu'il lui dise qu'il en avait rêvé ? Je suis presque sûr que Damen n'envisage même pas une relation sérieuse avec quelqu'un. 

- Pas la peine ! Je ne veux pas que mon fils soit avec ce genre de personne, tente-t-elle de se rattraper.

- Parfait, car je ne permettais pas qu'une menteuse frappe mon secrétaire ? Est-ce compris ?

- Oui, complète la femme, visiblement gêner.

- Parfait, maintenant si vous voulez bien suivre mon secrétaire cette discutions est close et j'espère ne plus l'avoir de nouveau, au revoir.

Elle ne répond pas et sort en tornade de la pièce. Malheureusement, je suis obligé de la ramène, néanmoins, je me sens plus léger comme si un poids venait de m'être enlevé. Nous arrivons au rez-de-chaussée, la femme rentre dans un taxis. Je me rapproche rapidement, mais la femme ouvre la fenêtre. 

- Monsieur Fords.

Je descends mon regard sur le visage de la jeune femme, surpris, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me parle, vue ce que j'ai fait, je m'attendais même à une ruer d'insultes, mais non, son ton est remplis de douceur. 

- Oui, Mademoiselle, ajoutais-je simplement. 

- Vous devriez faire plus attention.

- Je ne comprends pas.

- Je ne connais pas la nature de votre relation avec monsieur Gray, mais sachez que même inconsciemment en sa présence vous libérez vos phéromones, complète la femme.

Je me raidis, moi, je libère mes phéromones ? C'est impossible, j'ai toujours été très minutieux à ce sujet !

- Je suis un bêta Mademoiselle Pierce, il est donc impossible pour moi de libérer mes . . .

- Pas à moi jeune homme, me coupe-t-elle, rien qu'en vous voyant je l'ai su et une fois dans le bureau mes doutes se sont confirmé, soyez très prudent, finis-t-elle.

Elle claque la portière et le taxis quitte la place de parking. Malgré le départ de la femme, un nouveau poids vient de me tomber dessus. Je soupire, mais une autre question vient se placer dans mon esprit. Je libère mes phéromones en sa présence ?! Peut-être à cause de la dernière fois dans la dou. . .  Je rougis à cette simple pensée.
Malgré la gêne, je décide d'aller voir Damen et de lui demander pour en avoir le cœur net. Je prends l'ascenseur et à chaque étage mon doute se renforce. Un léger tintement sonorise la boîte métallique, les portes en fer s'ouvre. Je sors et me dirige vers le bureau de Damen. Je toque, pour une fois, d'abord pas de réponse, je répète le geste.

- Entré !

Je m'avance dans son bureau.

- Nils, je t'es dit de ne pas toquer !

- Est-ce que je libère les phéromone en ta presence ? Demandais-je plus rapidement que prévu.

Je suis raide, les poings crispés sur mon pantalon. Un sourire en coin se dessine doucement sur le visage du brun. 

- Pourquoi veux-tu le savoir ? Demande-t-il d'un ton joueur.

- Tu ne réponds pas à ma question !

Je soupire et ajoute :

- Car ça pourrais me poser problème.

Il se lève quittant son ordinateur des yeux pour les poser sur moi. Il s'approche de moi et moi, je reste là planter comme un piquet. Les battements de mon cœur s'accentuent à chaque nouveau pas qui supprime l'espace entre Damen et moi. Une sensation familière me retourne l'estomac.

- Je dois l'avouer que ton odeur aurais pu me déranger tout t'haleur.

Je sens mon visage s'empourpre, pourquoi avec lui ? Pourquoi maintenant ?

- Je suis désolé ! Sa ne se reproduira plus ! M'exclamais-je.

Un sourire plus doux vient prendre la place sur son visage. 

- Nils, je ne suis plus un gamin, je peux quand même me contrôler.

Je me sens viser. Je pose ma main sur son torse pour l'empêcher de s'approcher.

- Monsieur Gray, sous-entendriez-vous que moi, je suis un gamin incapable de me contrôlé ? Demandais-je légèrement irrité.

C'est vrai que je perds facilement le contrôle avec de fortes phéromones, mais inutiles d'en parler. Je retire ma main et je sens soudainement les phéromones de Damen.

- Salop ! 

Il éclate de rire. Je ressens une si douce odeur, une excitation non voulue s'empare de mon être, j'ai chaud, tellement chaud qu'on se croirait en août.

- Da. . . Damen arrête, je ne vais pas pouvoir me contrôler.

- Et si je ne m'arrête pas ? Demanda-t-il.

Je me lâche et mes phéromones viennent se mêler aux siennes. Je pense plus aux conséquences de si quelqu'un entrait. Je vois Damen essayer de se calmer, mais cela semble difficile. Je sens une bosse peu confortable dans mon pantalon, on pourrait penser que je suis un pervers et pourtant.

- Damen. . . Je. . .

Il me coupe posant ses lèvres sur les miennes, la tension entre nous ne fait qu'augmenter. Il me pousse sur le sofa et se met à califourchon sur moi. Il laisse des marques violacées, dans mon coup. Je réalise à peine ses marques qu'il retire ma cravate et vient continuer son parcours sur mon torse. Je pose mes doigts sur ses cheveux bruns que je tire à chaque fois que ses lèvres m'extirpe un son. Je sens sa virilité contre la mienne, je le veux. Une sensation d'avidité prend le dessus. Je le stoppe et resoude nos lèvres. Un son inattendu s'extirpe de mes lèvres quand il touche ma parti intime.

- Nils. . . Commence Damen.

Je ne suis pas trop concentré sur ses paroles.

- Je n'ai pas de préservatif, me fait-il remarquer.

L'esprit embrumer, je réplique:

- On s'en fout !

- Et si tu tombes enceinte Nils ?

- Un bébé ? Je veux ! Dis-je sans la moindre réflexion.

- Nils. . .

Je le coupe et raccroche ses lèvres aux siennes. Je pose ma main sur son sexe à travers son pantalon. Je déboutonne son pantalon et Damen fait de même.

- Damen. . . Plus vite ! Commentais-je impatient.

Un sourire, apparais sur le visage de Damen. Il retire tous mes vêtements inférieurs. Je fais de même et l'envie devient plus forte, la température monte d'un cran et des phéromones ne m'ensorcelle que plus, il pose son sexe contre mon entre quand :

- Monsieur Gray, je rentre, dit une voix féminine.


À suivre. . .


Mon Alpha.Where stories live. Discover now