Chapitre 32: Cloîtré dans la peur.

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Je me réveille mon corps me lance. Je fronce les sourcilles et tous mes souvenirs me reviennent, ce n'est surement pas grand-chose et je ne veux pas me faire plaindre mais réaliser à quel point on peut être aussi haineux envers une personne que l'on ne connaît pas pour un simple aprioris. Damen, Damen je ferme les yeux et revois le brun qui me manque tellement que j'ai l'impression d'avoir un trou béant à la place du cœur. Alors je ferme les yeux et m'endors. Puis me réveille, je me rendors et me réveille, encore et encore. Je fais fis de mon ventre qui hurle sa faim.

 Je me réveille avec ma gorge sec plus sec qu'hier et encore plus sec qu'avant-hier. Comment ma vie a-t-elle pu autant déraper ? Si seulement je n'étais pas un oméga, j'aurais eu une enfance heureuse auprès de ma mère et de mon père. Je n'aurais jamais rencontré Jonas, je n'aurais pas eu mes chaleurs et Damen et moi n'aurions jamais éprouvé un quelconque sentiment l'un envers l'autre. Comment une simple relation peut-elle entraîner autant de violence ? Comment peut-on être autant fermé d'esprit ! Je resserre mes doigts autour des plis de mon draps et hurle silencieusement ma peine. J'entend ma mère monter les escaliers et se mettre devant la porte de ma chambre.  

- Nils ça fait une semaine que tu n'es presque pas sorti de ta chambre, ne fais pas l'enfant ! 

Je ne peux m'empêche de sourire, est-ce que ne pas être bien peut être comparé à faire l'enfant ? Je ne fais pas de caprice, je veux juste rester dans mon lit et dormir oublier pendant ne serait-ce qu'une seconde tout le bordel qu'est ma vie. Une semaine depuis que je me suis faite battre, une semaine que je veux voir Damen, une semaine que ma vie par en vrille. Je ne suis sorti de ma chambre que pour aller chercher un verre d'eau. Je soupire, je ne peux pas rester comme ça toute ma vie. Il faut que j'avance et puis demain je dois reprendre mon travail. je ne veux revoir Damen, non c'est faux je veux tellement le revoir mais je veux aussi que tout s'arrange et que nous reprenions notre vie d'avant tout ça. Ça ne serre à rien de se mentir à soi-même et je sais parfaitement que notre dispute n'est pas de sa faute, mais de la mienne malgré tout il n'en reste pas moins impliqué. 

- Nils, ajoute ma mère plus calme.

- Oui, dis-je d'une voix éteinte. 

- Annie est là. Je lui ai dit où tu étais. 

- D'accords.

Je soupire, je ne vais pas laisser Annie me voir comme ça. Je m'habille rapidement avec les premiers vêtements qui me tombe sous la main peu importe qu'il n'aille pas ensemble. Je sors de cette chambre sombre et descend les escaliers. 

- Nils ! m'appelle Annie. 

Elle court vers moi et me serre soudainement dans ses bras, se contacte me fais sourire, j'entoure son corps de mes bras, je voulais tellement se contacte si simple et basique mais tellement essentiel.

- Pourquoi ne m'a pas tu dis où tu allais ? Demande la rousse inquiète.

- Je voulais totalement me déconnecter de la ville. 

Ma mère à quitter la pièce surement pour nous laisser seul. Annie et moi nous asseyons et nous discutons des nombreux commentaires qui jugent mon histoire avec Damen et de ce qu'il m'est arrivé il y a une semaine.

- Nils tu me croiras pas mais certaines personnes sont complètement fan de vous deux ! 

Je fronce les sourcils comme si ce qu'elle venais de dire étais tout simplement irréel. Annie comprend ma question muette et me répond: 

- Bon tu vois les mangas ? 

J'arque un sourcil et Annie poursuit.

- Certains créent un couple imaginaire avec les personnages principaux ou un truc du genre, c'est pareil pour vous, certains adorent votre couple. 

Mon Alpha.Where stories live. Discover now