Chapitre 58: Malade.

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- Da. . . Damen, ne me regarde pas. 

Sur ses mots il vomit toutes se tripes aux toilettes. Je le rejoins et je passe une main réconfortante dans son dos. 

- Nils tu es malade ? 

Il attrape la serviette que je lui tends et s'essuie les lèvres dessus. 

- Non, ça met tomber dessus comme ça. 

Il vomit une seconde fois et cette fois, je vois bien que Nils est pâle. Je reste avec lui de longues minutes le temps que ça se calme. La mère de Nils revient nous voir, cette fois-ci elle tient un verre d'eau et un médicament. 

- Merci, dis-je, je pense qu'on va rentrer. 

- Je comprends. 

Nils avale son médicament et se relève. Il reste encore quelques minutes au-dessus des toilettes.

- Je me sens mieux. 

Je fronce les sourcils. Il ne devrait pas faire effet aussi vite. 

- Mais Nils tu viens de prendre le médicament. 

- C'est peut-être juste un aliment qui n'est pas passé et comme je l'ai vomis je me sens mieux. 

Mes lèvres s'entre ouvrent mais le brun me coupe: 

- Ne t'inquiète pas, je n'ai même plus mal au ventre. 

Je jette un rapide coup d'œil à la mère de Nils, mais ses épaules se soulèvent. Je préfère faire confiance à mon brun. Je le laisse seul dans la salle de bain le temps qu'il se débarbouille. Pendant ce temps j'aide la mère de Nils à faire plusieurs sandwichs pour la route. J'entends mon ventre grogner et la brune se met à rigoler calmement. 

- Vous n'avez pas mangé ce matin ?

- Non, Nils n'avait pas faim et moi je ne prends pas souvent le petit déjeuner. 

- Je vois. 

J'entends les marches des escaliers grincer, je ne me retourne, Nils est coiffé il porte un T-shirt Nirvana que je n'est jamais vue. Il me sourit et vient ce placer à ma gauche. Il attrape le pain et nous aide à faire les sandwics comme si la scène de ce matin n'était qu'un rêve. 

- Nils ça va ? 

Je le vois se mordre la lève inférieur et ajouter: 

- Heu, oui. 

Je ne pose pas plus de questions voyant clairement que Nils ne voulait pas en parler. 

** PDV: Nils ** 

J'ajoute du fromage fondu sur le pain, l'odeur forte que dégage la viande entrain de cuir me retourne l'estomac. Je sens que Damen me fixe, comment je pourrais lui dire que depuis hier rien que le faîte de penser à manger me donne des hauts le cœur ? Il s'inquièterait et ne pourrait pas se concentrer sur son travail, je lui ai déjà pris suffisamment  de temps avec. . . mon géniteur. Rien que  de penser à notre précédente conversation je sens les larmes menacer de couler. Je soupire silencieusement, ça ne serre à rien de penser à ça. Je finis mon sandwich, je souris et Damen y ajoute la viande. 

- Ho ! Je vais chercher le papier aluminium, ajoute ma mère. 

Elle quitte la cuisine. Damen m'attrape la main et je me tourne tourner vers lui. 

- Je ne savais pas que tu aimais ce groupe. 

Je fronce les sourcils et comprends qu'il parle du T-shirt, je ris. 

- J'ai eu ma phase, pas toi ? 

- Moi ? Pas Nirvana en tout cas. 

- C'est vrai que toi, tu es plus Mozart. 

Il me gratifie d'un magnifique regard noir. Je me colle contre lui, il passe ses bras dans mon dos, nous rapprochant encore plus. Je pose chastement mes lèvres sur les siennes, nos regards se croisent et il repose mes lèvres sur les siennes. Je le repousse et ajoute: 

- Je t'aime.

Il approche ses lèvres de mon oreille. 

- Moi aussi.

Ma mère entre dans la cuisine. On se sépare, je sens mon visage devenir rouge. Ma mère enroule les sandwichs et nous les tend. Je vais prendre une bouteille d'eau dans le frigo, pendant que Damen lui emmène notre repas dans la voiture. 

- Merci Maman. 

L'intéresser se retourne et me souris chaleureusement. Elle me serre dans ses bras. 

- Je t'aime mon poussin. 

Je ris. 

Je ris.

 - Arrête avec ce genre de surnom. 

- Seulement quand j'aurais des petits enfants ! 

Mon rire repart de plus belle.

- Très bien ! Au revoir maman.

Damen rentre une fois encore dans la maison. J'attrape la bouteille d'eau et sors de la maison. Je m'assois sur le siège passager et attend Damen. L'odeur des sandwichs se repend dans la voiture et au lieu de me mettre l'eau à la bouche sa ne fait que me dégouter. J'attrape mon téléphone dans ma poche arrière et regarde aux alentours, pas de Damen à l'horizon. Je vais sur Google et tape mes symptômes, soit des hauts le cœur et mes émotions qui partent en vrille. Je descends dans les résultats, la plupart parlent d'un simple rhume. Je soupire, évidemment que ce n'est qu'un simple rhume ! À quoi est-ce que je pensais. Damen ouvre la porte et s'installe devant le volant. Ma mère se poste au portail et nous faisons coucou. Nous lui rendons et démarrons. 

- Vous en avez mis du temps toi et ma mère, vous faisiez quoi ?

- Elle me demandait si elle pourrait venir nous rendre visite prochainement. 

- C'est tout ? Demandais-je. 

Le brun détourne le regard. 

- Oui. 

Je lui lance un regarda blasé mais il ne semble pas vouloir m'en dire plus. Je souris et au moment où Damen prend un virage mon cœur se serre brutalement et des larmes viennent embrumer ma vue. Mon cœur se met à trembler et à soubresauter. Bon sang mais que m'arrive-t-il ? Mon corps part complètement en vrille. 

- Nils ça va !? Demande précipitamment mon brun. 

Des larmes roules sur mes joues, bon sang pourquoi en ce moment ? Pourquoi aujourd'hui ? Sans aucune raison je me mets à pleurer maintenant ? Mais rapidement, je trouve la réponse. Je regarde Damen, son visage est déformé par l'inquiétude. 

- Damen.

- Oui ?! 

- Pourquoi tu étais avec Amenda hier soir ? 

Je le vois soudainement rougir et détourner le regard. Mon cœur se serre, les larmes redoublent. Pourquoi ne dit-il rien ? Je sais que je ne devrais même pas poser la question mais j'ai les nerfs en pelote et l'estomac en vrac.


À suivre . . .




Mon Alpha.Where stories live. Discover now