Mon Alpha.

Chapitre 27: Super-héros.

Sa phrase me fait frissonner. Je me mords la lèvre inférieur, j'encre mon regard au sien. Son regard cuivré est intense, ce regard qui dit qui vous êtes vraiment, plus de secret on s'ouvre et son laisse à nu à la personne qu'on aime. Ses rares moments ou nos corps sont aux ralentis et que le monde s'arrête, je le regarde, le dévisage et le met à nu, il en fait de même. Je le découvre entièrement. Je passe avec la plus grande douceur mes bras autour de son cou et je le rapproche de moi. Une larme de bonheur glisse de mon regard et vient tracer un trait sur ma joue pour rejoindre mes lèvres. 

- Moi aussi je t'aime Damen.

Il pose ses lèvres sur les miennes et nous amène à l'extase avec un dernier coup de rein. Mes muscles se contractent, je me cambre et papillonne des yeux. Je redescends sur terre satisfait et avec une sensation de plénitude intense. 

- On devrait aller s'habiller, même si j'aimerais rester dans ce lit toute la nuit, ajoute calmement le brun. 

Je grogne légèrement et reste quelques secondes dans les draps qui sont tellement confortables. Le brun quitte la chambre en premier et j'entends le bruit du microonde. Je me redresse et je soupire. Je sors mon téléphone et ouvre le bloque note. Je note le nom de mes inhibiteurs actuel. Un de plus qui ne fonctionne plus, c'est le troisième depuis que j'ai commencé à prendre des inhibiteurs pour supprimer mes phéromones. Damen entre dans la chambre. 

- Ça ne va pas. 

- Pas vraiment, avouais-je. 

- J'étais mauvais au lit ? 

Je ris.

- Mais non idiot ! 

Il sourit et il s'installe vers moi et me serre dans ses bras. 

- C'est la troisième marque d'inhibiteurs qui ne fonctionne plus sur moi. 

- Tu en trouveras une autre. 

 Je sens mes mains se mettre à trembler, je les retiens. 

- Damen je sais pas quoi faire si je continue comme ça j'ai peur que les médicaments deviennent inutiles sur moi. 

Le souvenir d'une fille sur qui les inhibiteurs ne marchaient pas me revient, être impossible de supprimer ses chaleurs et ses phéromones, elle a vécu l'enfer. J'ai peur que ça m'arrive. Damen pose ses doigts sur les miens. 

- Nils, il y a beaucoup de marques ça ira et puis si tu deviens "immunisé" je serais là moi. 

Je l'embrasse et essaie de me détendre ce que je parviens à faire.  

- On va la manger cette pizza. 

- Oui. 

Damen me laisse m'habiller pendant que lui coupe la pizza. Je mets un tee-shirt acheté plutôt dans la supérette avec mon caleçon et vais manger. 

- Tu t'es trompé de taille ? Demande Damen. 

- De taille ? 

- Pour le tee-shirt, Nils, il est grand. 

Je baisse les yeux et regarde le tee-shirt simpliste blanc. 

- Bah j'ai pris la plus grande taille, j'aime bien l'over size. 

Il hoche de la tête et on s'assied sur le canapé, la pizza sur la table finit par disparaître et on lance un film.

- Je vais jeter les cartons. 

- D'accord. 

Damen se reconcentre sur le film qui est assez complexe. Je décroche une nouvelle fois devant la réflexion qu'il faut avoir pour comprendre le film. Je prends le carton de la pizza et remarque que la poubelle est pleine.