Chapitre 15: Un début de soirée parfait.

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J'entre dans l'entrée, Damen prends gentiment ma veste et je m'avance dans son appartement mes yeux s'écarquille devant une pièce à vivre immense quasiment toute vitrés. Je me retourne, un sourire en coin dessiner sur le visage. 

- Toi, tu aimes les vitres ! 

- Tu es perspicace, mais je n'aime que la vue. 

Un sourire se glisse sur son beau visage. Je descends les deux marches qui me sépare du salon et vais voir les vitres. New-York est aussi animé la nuit que le jour, les rues sont illuminer par les insignes de magasin et par les voitures. 

- C'est magnifique.

- C'est vrai, dit-il les yeux posés sur moi. 

Je rougis et détourne le regard, je replonge dans la vue panoramique et observe les new-yorkais marcher. Soudain, une douce odeur parvient à mes narines. 

- Tu cuisines ? 

- Ouais. 

- Espérons que se sois mangeable. 

- Je cuisine sûrement, mieux que toi. 

Il part dans un couloir et ajoute avant de disparaître. 

- Fais comme chez-toi. 

J'inspecte tout ce qui attire mon regard. Tout semble si neuf et luxueux qu'on dirait que personne ne vit ici, c'est sûr qu'en comparaison mon appartement ne fais pas le poids, loin de là. Je me balade dans les couloirs, effleurant les meubles des doigts. Je remarque une porte ouverte, je regarde autour de moi comme un enfant avant de faire une bêtise. J'entre et tombe sur une pièce qui ressemble à un brique à braque, aucun meuble n'est droits ou bien montée, finalement il y a bien une pièce où la perfection de Damen est interdite. Je sors de la pièce et me dirige vers l'odeur de la nourriture, je poursuis le même couloir que le brun. Je m'arrête quant à ma gauche je trouve les cuisines. Dans la suite du couloir, je remarque deux portes à droite parfaitement symétrique aux deux autres et au fond du couloir une porte blanche trône. L'appartement est grand, mais je l'aurais imaginé encore plus grands. Je me concentre sur la cuisine qui est parfaitement équiper, îlot central, plaque chauffante, frigo américain, la pointe de la technologie. Ne supportant plus le silence, je prends mon courage à deux mains et commence la discutions. 

- Alors tu aimes cuisiner ?

- J'aime beaucoup effectivement. 

Sur ses mots, il prend une poignée d'épices qu'il met dans sa préparation, une sourire fière naît sur son visage. Il fait le tour de l'îlot et m'attrape gentiment le poignet, il m'entraîne vers la salle à manger que je n'ai pas encore eu le temps de voir.

- Assieds toi. 

Il me montre une des nombreuses chaises qui entoure une longue table en verre, je m'assois et il apporte peu à peu les différentes assiettes préparer par ses soins. 

- Tu as tout fais, tout seul ? 

- Bien sûr. 

J'arque un sourcil, peu convaincu. 

- Je dois avouer que le dessert n'est pas de moi. 

Je ris et il s'installe en face de moi. D'abord hésitant devant tant de plats aussi appétissants les uns que les autres, j'en salive d'avance.

- Serre toi, m'incite-t-il. 

Il n'a pas fini sa phrase que je commence à me servir avec tout ce qui m'a l'air savoureux, c'est-à-dire tout. J'attrape un plat de purée, un autre de viande et me sers en plus ou moins grande quantité. 

- Nils, quand est-ce que tu es né ? 

J'avale ce que je viens de mettre dans ma bouche et réponds à sa question : 

- Le huit décembre et toi ? 

- Le dix juillet. 

J'avale une grande portion d'un plat et une question me vient en tête, loin d'être mal à l'aise par sa présence que j'ai au quotidien depuis plusieurs années j'ajoute : 

- Damen combien de conquêtes a tu eu ? 

Il semble réfléchir, pas le moins du monde déranger par ma question. 

- Les sérieuse ou juste pour une nuit ? 

- Les sérieuse. 

Il compte sur ses doigts qui deviennent de plus en plus nombreux, passant de dix à quinze et devant mon air stupéfait, il rajoute :  

- Je n'ai pas assez de doigts.

Je tombe de haut, il est sérieux ou bien me fait-il une blague ? Mais connaissant le canon, je dois bien avouer que ça ne m'étonnerais pas.

- Autant ! Dis-je. 

- Non, il rit à ma remarque, j'en ai eu deux en tout. 

Je remarque qu'il n'a pas mis sa phrase au passé, serait-il en couple ? L'idée que je puisse être l'amant de quelqu'un qui est déjà en couple me donne la nausée. 

- Tu es en couple en ce moment ? 

- C'est compliqué, dit-il posant son index sur ses lèvres charnues. 

- Et toi ? 

- Moi pas besoin de compter deux égalements. 

- Quand ? 

- Le premier au lycée et le second. . . Restera un secret étant donné que tu veux jouer le mystérieux.

Il ronchonne mais reprend rapidement du poil de la bête, il passe une main dans ses cheveux retirant plusieurs mèches de leur prison de laque. 

- Comment s'appelait-il ? 

- Jonas, dis-je un air de dégoût dans la voix. 

- Vu ta tête, cette histoire ne c'est pas bien terminée.

- Effectivement. 

L'ambiance semble s'alourdir, et les solutions pour détendre l'atmosphère afflux en masse dans mon crâne déjà bien occupé à trouver une preuve que Damen m'a fais marcher et qu'il n'est pas en couple, je finis par trouver la phrase parfaite.

- C'est mangeable finalement.

Il roule des yeux et je vois ses muscles se décontracter, ma manœuvre à fonctionner. J'arbore un grand sourire et goûte sa viande, qui est loin d'être juste mangeable elle est divine ! Nous mangeons nous posant plusieurs questions sur notre vie privée sans pour autant aller en profondeur et je suis satisfait de ça, si je veux apprendre à connaître Damen ce ne sera pas aujourd'hui et je préfère en apprendre tout au long de ma vie si le destin se sent d'attaque à me laisser me rapprocher d'un Alpha aussi réputé. Mais Damen lui ne semble pas satisfait de rester en surface, il semble vouloir tout savoir et rapidement. Je sens mon portable vibrer dans ma poche et j'y jette un rapide coup d'œil, je soupire silencieusement, j'attrape discrètement un comprimé que j'avale tout aussi discrètement, Damen n'a rien remarqué.

- Pourquoi es-tu venu dans mon entreprise ? 

- Heu. . . 


À suivre. . . 

Mon Alpha.Where stories live. Discover now