Chapitre 11: "Je m'inquiète pour toi".

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Son idée me stupéfait. Mais son visage me fait comprendre qu'il est sûr de lui.

- Eric, es-tu fou ? Je ne vais pas démissionner et être à ta charge ! 

- Mais c'est le mieux pour ta santé Nils ! 

Je lui jette un regard noir, comment peut-il dire ça ? Il me connais mieux que tout le monde, il sait pourquoi je suis dans une entreprise composé que d'Alpha et de Bêta. Je soupire, mais je me sens toujours sur le poing d'exploser.

- Je me fiche de ma santé ! Mon père a besoin de moi ! Je ne vais pas baisser les bras, car le monde à décider que je serais un oméga ! 

Eric ne semble pas comprendre ma façon de penser. Ses sourcils se froncent, ses yeux bleus sont compatissants. Je me radoucis.

- Eric tu est un bêta, tu ne peux pas comprendre. On m'a toujours dit que je serais inutile d'après eux à peine, aurais-je le droit de me prostituer pour gagner ma vie !

Eric défaillit, je ne peux pas lui en vouloir de vouloir m'aider. Mais ce n'est pas une solution et il le sait très bien. Je ne veux pas vivre au crochet de quelqu'un, je ne serais qu'un poids dont il pourrait se passer et j'ai besoin d'argent. Je me lève et Eric reste stoïque, il ne me retient pas. J'attrape mon manteau et ajoute : 

- Eric. . . Je . . . On se voit plus tard. 

Je claque la porte. Je descends quatre à quatre les marches de l'immeuble. J'arrive dans la rue, je soupire. J'espère que cette idée va vite s'en aller ou alors ça va vraiment être un problème. Je marches plongée dans mes pensée, sans vraiment faire attention à la rue que j'empreinte. Je relève les yeux et mes pensées s'éloignent pour me laisser avec la réalité. Je suis perdu, génial ! 

- Bordel voilà ce que ça fait de trop réfléchir. 

Je regarde autour de moi, pas de métro et d'arrêt de bus et les taxis sembles ne pas vouloir passer dans ce coin. Je regarde mon téléphone, pas question d'appeler Eric, Annie est malade et les autres ne vivent pas ici. Je soupire et décide d'appeler la seule personne qui pourrait peut-être m'aider. J'hésite à appuyer. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée ? Surement pas. Mais je n'ai pas d'autre moyen que de  l'appeler lui, j'appuyé et j'entends distinctement le tintement de la sonnerie :

- Allô ? 

- Oui, Damen. . . Demandais-je faiblement. 

- Un problème ? 

- Je. . . Je suis perdu et j'ai n'ai pas de GPS. 

Alors que l'idée me revient en pleine figure, mais qu'elle idée de l'appeler lui ? Je soupire et serres mes doigts sur mon manteau. Il va sûrement se foutre de moi et raccrocher. 

- Tu reconnais des rues ? 

Je tourne sur moi-même et lui donne le plus d'informations que j'ai. Après plusieurs minutes Damen, semble trouver l'endroit. Il m'indique un bar qui n'est pas très loin, j'arrive devant la bâtisse éclairée par un néon énorme à la couleur violette, sympa le logo. J'entre et raccroche. Je m'assois au bar remarque un homme qui porte une simple tenue noir sur lequel est déposé un tablier qui descend de ses hanches jusqu'à ses genoux. Il verse un liquide brun dans le verre qu'il vient de nettoyer et s'approche de moi. 

- Bonjour, offert de la maison pour les nouveaux arrivants.

- Merci. 

Il pose le vers et m'adresse un sourire poli que je lui retourne. L'homme s'occupe d'un autre client et j'en profite pour le regarder de la tête au pied. Il a des cheveux d'un blanc pur relevé en une queue-de-cheval. Des yeux en amandes d'un bleu presque blanc. Sa peau en porcelaine est sans défaut. Il est grand et très mince, sûrement qu'il pourrais faire mannequin. J'avale d'une gorgée mon verre qui me brûle délicieusement la gorge, mais laisse une trace amère sur ma langue. Du whisky sans aucun doute. J'attends patiemment Damen quand l'idée me frappe, si jamais on le vois ici et que quelqu'un le photographie ça pourrait devenir problématique. Je marche entre les corps qui se frôle ou se colle. J'arrive presque vers la sortie quand un homme au cheveux ébène m'attrape par les hanches et me tire sur la piste de danse. 

Mon Alpha.Where stories live. Discover now