Chapitre 53: Idiot !

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Mon dos entre durement en contacte avec le sol, je pousse un gémissement de douleur et tout mon corps glisse sur le sol, je tente d'attraper la moindre chose qui pourrait me permettre de me retenir, mais en vain. Mon dos entre soudainement en contacte avec quelques choses de dure. Je pousse un gémissement de douleur, mon corps entier me fais souffrir, l'odeur de la terre est forte, elle me colle à peau. Je serre les dents tellement mon dos me lance. Je porte ma main à mon front et y touche un liquide, je rapporte mes doigts à mes yeux mais impossibles de voir s'il s'agit de mon sang ou d'un quelconque autre liquide. J'entends un glissement venir de là où je suis tombé et je suppose que c'est Damen. Des larmes de couleurs glissent sur ma joue, la douleur ne discontinue pas et je mords aussi fort que je le peux ma lèvre pour m'empêcher de hurler.

- Nils ! 

Au son de sa voix, je sens son inquiétude. Damen arrive vers moi, je fais fi de la douleur et me relève pour me jeter dans ses bras. Mon corps entier me lance mais je m'accroche fermement à son cou, Damen met quelques secondes à répondre à mon contact mais finalement m'encercle de ses bras. Je verse une larme à son contact si réconfortant. La douleur se dissipe tout doucement. Après quelques secondes Damen me repousse et m'examine de haute en bas.

- Tu n'as rien ?

- Ça peut aller.

- Idiot ! Tu m'as fait une peur affreuse. 

Je vois dans ses yeux une multitude de sentiments et surtout de l'inquiétude. Il me serre une seconde fois dans ses bras, il serre un peu trop tôt fort et je pousse un petit gémissement plaintif. Il desserre ses bras.

- Où étais-tu ? Demande le brun.

- J'étais dans la forêt à ta recherche !

- Tu t'es perdu tout seul, j'ai toujours marché devant toi pour être sûr que tu ne me perdes pas.

- Je déteste le sport, je n'ai donc pas un bon cardio alors je me suis arrêté et je t'ai perdu.

Il sourit et émet un petit rire.

- Tu n'es pas croyable.

Il m'embrasse et se contacte me réchauffe

- On devrait y aller, ajoutais-je.

On se retourne et Damen allume son téléphone pour mettre la lampe de poche. Je ferme les yeux le temps de m'habituer à la lumière et Damen se met à avancer, je le suis de près de peur de le perdre une seconde fois. 
On marche des heures et la fatigue prime sur tout. Je commence à m'endormir mais Damen se stoppe soudainement. 

- Enfin ! S'exclame le brun. 

Je vois au loin, les lieux d'habitation faiblement éclairer au vue de l'heure. Ma fatigue semble s'être envolé. On se met en route vers les habitations. La marche me semble plus facile maintenant que je sais que bientôt je retrouverais mon lit. 


On arrive enfin, à la maison. Je suis épuisé, mon dos ne me fait plus mal ce qui me rassure je n'aurais pas aimé passer le reste des vacances dans un plâtre, même si je ne suis pas bien sur qu'il me mettrait un plâtre. Je me sens sale et je n'ai qu'une seule envie aller me doucher et me coucher. Je rentre dans la maison, mais rappelle bien vite que la salle de bain est clairement ouverte sur la chambre. Je me contre fou d'être vue, et rentre dans la salle de bain ouverte. Je retire mes vêtements sales un à un et les poses dans une espèce de panier à linge. Je rentre dans la baignoire et m'allonge dedans, je fais couler de l'eau chaude et celle-ci me réchauffe petit à petit. Je profite de ce moment pour fermer les yeux et me calmer. Je sens soudainement les lèvres de Damen dans mon cou. 

- Damen ? 

Il touche une de ces morsures sur mon dos. 

- Je t'ai fait mal ? 

- Damen, je te les déjà dis ce n'est rien, j'aime même bien ces marques moi. 

Il ne semble pas me croire sur parole et pourtant j'adore ces marques elles sont la preuve que j'étais avec lui. Je regarde devant moi et remarque qu'il y a assez de place pour mon brun. 

- Tu rentres dans la baignoire ?

Il me sourit gentiment, retire ses vêtements lui aussi et entre à son tour dans la baignoire. Je me calle dans ses bras, mon dos contre son torse. Il touche mes cheveux, ce que j'aime être dans ses bras. Je me sens comme si nous étions seuls au monde, je veux rester comme ça pour toujours. 

-  Nils je peux te poser une question ? 

- Évidemment. 

Ses doigts jouent avec mes cheveux. 

- Ton père je pourrais le rencontrer ? 

Je me raidis sous ses mots. 

- Pourquoi ? 

- Hé bien j'ai déjà rencontré Maman Nils je voudrais rencontrer Papa Nils. 

J'éclate de rire et je me détends. 

- Mon père est hospitalisé. 

- Ho, je suis désolé. 

- Ne le sois pas. 

Il me serre un peut plus dans ses bras. 

- Je n'ai jamais été très proche de mon père, avouais-je, et lui ne m'aimais pas vraiment. Ma mère s'occupait de moi, mon père travaillais. J'étais comme invisible à ses yeux.

- D'accord. 

De toutes façons que mon père ne m'aime ou pas il faudra bien qu'il rencontre Damen un jour. Je soupire légèrement. 

- Je te le présenterais quand tout sera calmé dans ton travail. 

- Vraiment ? 

- Oui. 

Même sans le voir je sais qu'un sourire se dessine sur son visage. On finit de prendre notre douche et je vais me coucher dans le bon lit moelleux qui semble n'attendre que moi. Je me glisse sous les draps et Damen me rejoins. Je le serre dans mes bras, il embrasse mon front et je ris à ce geste. 

- Quoi ? 

- Rien, que ça me fais penser ma mère. 

- Ne dis pas de bêtise ! 

Il me serre un peux plus dans ses bras, presque pour m'étouffer je lui jette un regard noir et il me rend un de ses sourires en coin sexy. Et desserre ses bras, mais me garde toujours fermement contre lui, comme si j'allais fuir d'entre ses bras. 

- Je t'aime Damen. 

- Moi aussi je t'aime Nils. 

Je ferme les yeux et m'endors bercer par la respiration de mon beau Brun. 


À suivre. . .  



Mon Alpha.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant