Chapitre 48: Lever de Soleil.

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Je me laisse entraîner par mon brun qui semble connaître les pas, on tourne sans jamais toucher une personne. Damen bouge chacun de ses membres avec une précision entraînante, je souris, avec l'exploit de ne pas avoir marché sur ses pieds. Je sens que la musique va se stopper et Damen nous rapproche soudainement et la musique se stoppe. 

- Mais quel timing, dis-je à mon brun. 

Il m'embrasse et je rougis. Il lie nos doigts et je vois Lily venir vers nous. 

- Vous dansiez super bien ! Enfin surtout Nils toi Damen ça pouvait aller. 

- Tu ne changes pas, même le jour de ton mariage, remarque Damen.

- Évidemment ! D'ailleurs Nils je ne savais pas que tu connaissais cette danse. 

-  Je ne la connais pas, c'est Damen qui me guidait. 

Elle jette un regard accusateur à Damen et pose finalement son regard sur nos mains, un sourire en coin se dessine sur son visage. 

- Tu es trop modeste Nils ! 

Elle me sourit et je vois la main de Léon se poser sur l'épaule de la blonde. Lui à l'inverse de moi est vraiment intimidant, il sourit mais il dégage quelque chose de charismatique, il me fait penser à Damen dans sa façon de se déplacer et d'avoir un air supérieur.

- Bonjour monsieurs Marth, dis-je. 

Il me sourit. 

- Bonjour, vous êtes un proche de Lily ? Je n'ai rencontré que son père et sa mère. 

- Heu, je suis le copain de son frère. 

- Lequel ? Demande-t-il. 

Je regarde Damen, je pensais que tout le monde connaissait la Famille Gray, il faut croire que non. 

- Lui, dit-je. 

Il regarde de haute en bas Damen, ce qui ne semble pas plaire au brun qui se rapproche de nous, ils se regardent dans le blanc, tous les deux ne voulant pas détourner leurs regards.

- Damen Gray, commence le brun. 

- Léon Marth. 

Il se serre la main et je sens comme une tension planant dans l'air, malgré leur sourire, clairement forcé, la tension ne disparaît pas. 

- Vous êtes connus monsieur Marth, Fais remarquer Damen. 

- Vous ne l'êtes que plus monsieur Gray. 

Lily et moi ne disons rien, nous contentant de regarder cette conversation, plutôt électrique. 

- Alors comme ça vous êtes gay ? Demande Léon. 

Damen semble légèrement énerver au vue de sa question, qui possède déjà une réponse, mais je pense que ce qui a le plus énervé Damen c'est le ton employer. Je n'aime pas ça façons de dire je suis plus habitué que Damen. Je pose ma main dans son dos espérant le calmer. Lily le fusille du regard. Il pose gentiment sa main sur le visage de la blonde. Puis se retourne vers nous, je crois qu'il a compris que ça présence n'était plus indispensable . Léon incline la tête et pars, Lily nous adresse un sourire et rejoint son époux. 

- Tu ne sembles pas l'aimer, ajoutais-je intentionnellement. 

Damen me regarde comme si ce que je venais de dire étais inutile, ce qui l'est surement. 

- Je ne veux plus jamais qu'on te regarde comme ça, siffla le brun. 

- Quoi ? Demandais-je perdu, ce n'étais pas son ton le problème ? 

Il quitte des yeux les danseurs pour me regarder, il fronce les sourcils. 

- Son ton ? Je m'en fiche, j'ai appris depuis longtemps à ne pas tiquer sur une remarque. 

C'est vrai, après tout Damen est toujours en contacte avec des personnes hautaines et qui sont incapables de garder leurs langues dans leur poche. 

- Alors pourquoi étais-tu énerver ? 

- Il te regardait comme... de la merde, dit-il froidement, comment pouvait-il te regarder comme ça ! 

Il serre les poings et je me sens obliger de détendre l'atmosphère, je n'avais pas remarqué son regard mais je m'en fiche, il pouvait penser ce qu'il voulait de moi tant que j'étais avec Damen je n'ai pas à avoir honte, je suis fière de l'homme que je suis devenus. 

- Je n'ai pas remarqué. 

- Tu ne remarques jamais rien, lâche Damen. 

Je lui mets un léger coup de coude, comme vexer de sa remarque et le brun ris. 

- Il est tard, commentais-je, on rentre ? 

On dit aurevoir à Lily et à son époux qui sont en pleine discutions avec des inconnus. On arrive à la voiture presque invisible dans la noirceur de la nuit, s'y mélangeant, la lune éclaire légèrement nos pas, je lève les yeux et vois une multitude d'étoiles toute plus brillante les unes que les autres. Je peux passer des heures à regarder le ciel étoilé, à me dire que chaque étoile est un soleil. Je lève le bras comme si je pouvais prendre une poignée d'étoiles entre mes doigts. Me dire que chaque étoile pourrait être le souhait d'une personne qui elle aussi regarde le ciel avec des rêves plein la tête et des espérances plein le cœur. 

- Magnifique, murmurais-je. 

Damen suit mon regard et pose lui aussi les yeux sur ce ciel semblable à une peinture, aucun nuage ne parsème le ciel ce qui ne le rend que plus beau. Damen se redresse et prend mon poignet m'extirpant de ce ciel hypnotisant et me traîne vers la  voiture. 

- Attache toi, je veux te montrer quelques choses. 

Il démarre, et roule en direction de son appartement. On arrive plusieurs minutes plus tard, le soleil ne tardera pas à pointer le bout de son nez. On arrive finalement devant l'appartement et Damen m'entraîne sur le toit de son immeuble, ça me rappelle quelques choses. On arrive sur le toit, la piscine toujours d'un bleu turquoise. Damen me prend les épaules et me fais pivoter. 

- Heu... Damen pourquoi tu ma fais venir ? 

- Sois patient. 

Je soupire, je n'ai jamais été très patient mais pour lui faire plaisir je me concentre sur ce que veux me montrer mon petit-amis. Le ciel commence à s'éclaircir, les couleurs dessinant le ciel de New-York. Le rose se mélange aux différentes déclinaisons d'orange, créant des harmonies de couleur splendide. Le soleil apparaît et sa clarté est tellement douce et apaisante, elle qui est tellement violente à son apogée, le soleil semble se réveiller d'une longue nuit, cachant son amante la Lune qui elle disparaît paisiblement laissant place à son opposé. La lumière devient vive à mesure que les secondes défilent, sa lumière éclaire subitement tout les immeubles vitré qui sembles s'être changé en or, il reflète la lumière parfaitement, éclairant les rues presque désertes de New-York. Le spectacle qui se joue devant moi, m'immobilise je ne peux plus détacher mes yeux de ce tableau magique.   


À suivre . . .


Mon Alpha.Where stories live. Discover now