Chapitre 18

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Point de  vue Charles Leclerc

Monaco, Bahreïn 2022,

-Noa, je murmurais doucement à son oreille.

Je tentais de la réveiller le plus doucement possible pour qu'elle soit de bonne humeur. Je n'avais aucune envie de subir sa vengeance dans le cas contraire. Ses yeux se plissèrent alors que mes doigts caressaient son visage. La peau de mes doigts picotait là où elle se trouvait en contact avec la sienne. Comme chaque fois, je fus impressionné par les sensations qu'elle faisait naitre en moi de manière involontaire.

-Noa, il faut que tu te réveilles.

-Pourquoi ? Elle demanda en cachant son visage dans ma nuque.

Je refermais la prise que j'avais sur elle la forçant à se presser un peu plus comme moi. Ce qui était absolument contre-productif, mais j'aimais trop la sentir contre moi.

-On doit être au circuit avant 9h

-On ou tu ? Je presque sûre, que personne m'attend là-bas.

-Je, mais par association ça veut dire toi aussi.

On toqua à la porte l'empêchant de me répondre. Comme il était clair qu'elle n'avait aucune intention de sortir du lit, je le fis et ouvris la porte sur Arthur.

-Qu'est-ce que tu fais là ? Je demandais en tapant dans la main qu'il me tendait.

-C'est pas toi que je suis venu voir.

-Sympa, je répondis alors qu'il me poussait pour entrer dans la chambre.

-Noa, il hurla en s'approchant du lit. Il faut absolument que je te fasse une update.

Sans même m'adresser un regard, il s'affala sur le ventre dans le lit, récupérant dans le même temps la place que j'occupais quelques minutes plutôt.

-Une update sur quoi, je demandais curieux.

-Je lui apprends à parler aux femmes, répondit Noa en attrapant le portable qu'Arthur lui tendait. Mais non, elle t'as vraiment dit ça. Comme quoi quand je te dis que ça marche, toujours m'écouter. Je suis de très bon conseil.

-Ça va les chevilles, Arthur secoua la tête. 

-Pas ouf en ce moment, elle dit très sérieusement.  Les derniers escarpins que j'ai acheté ne tiennent pas bien les chevilles, je pense que je me suis foulé la droite.

-Des fois, je me demande d'où tu sors.

-Moi, je me demande, c'est quoi cette histoire de conseils et est-ce que ça nécessitait que tu viennes ici à cette heure-ci ?

Je savais qu'ils s'étaient bien entendus quand ils s'étaient rencontrés à Monaco, je savais aussi qu'ils étaient en contact, j'ignorais qu'ils étaient devenus familiers au point qu'Arthur débarque dans ma chambre d'hôtel avant neuf heures pour la voir elle.

-Mec, ta meuf, c'est la meilleure Barney que j'ai eue de ma vie. Je t'aurais bien partagé ses conseils, mais elle m'a fait promettre de ne rien dire, il haussa les épaules.

-Pourquoi j'ai pas le droit de savoir ?

-Et puis quoi encore, elle ricana les yeux au ciel. Mon cul c'est du cachemire ?  Je vais pas te donner des conseils pour celle après moi. Si on venait à se séparer, j'espère que tu seras misérable pour le restant de tes jours. 

-Bon, je lui réponds quoi, demanda Arthur.

De toute évidence, aucun des deux avaient l'intention d'épiloguer sur le fait qu'elle venait de souhaiter mon malheur. Il était aussi évident que personne n'avait besoin de moi. Je terminais donc de me préparer tout en les observant du coin de l'œil se marrer. Ils étaient vraiment complices et je ne comprenais pas comme cela avait pu m'échapper.

La Prima DonnaWhere stories live. Discover now