Chapitre 47

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Point de vue Noa Nianga.

Juillet 2022, Paris

Soulagés d'avoir enfin trouver quelque chose contre Clément, nous quittâmes la maison le cœur léger afin de nous rendre au casino au nous parvins à transformé notre mise d'entrée de 500 euros en 1500 euros que nous utilisâmes pour payer notre diner et les deux chambres d'hôtel.

Malheureusement, je n'avais pas été en mesure d'agir immédiatement. Une nouvelle série de concerts me força à me rendre à Dublin. Mais la perspective de mettre bientôt fin aux menaces de Clément me permit de retrouver une nouvelle énergie. J'avais moins froid alors que je me trouvais en Irlande.

Je pouvais me permettre d'imaginer, je m'imaginais dans les bras de Charles, comblée par sa chaleur, rassurée par son rire, son odeur. Je m'autorisais, car il ne s'agissait plus uniquement d'un but lointain peut-être inatteignable. J'avais à ma disposition une date précise à laquelle je serais en mesure de retrouver cette chaleur. Le grand prix de France. J'avais l'intention de m'y rendre et de parler avec Charles, je n'avais pas encore décidé du moment ou je pourrais lui parler, je ne savais pas non plus si je devais lui donner les détails de ce que j'aurais fait pour le retrouver. Mais ça n'avait pas d'importance. J'allais le retrouver.

L'excitation ne me quittait plus, au point que j'avais l'impression que les jours ralentissaient. Le bouquet de fleurs que je retrouvais dans ma chambre d'hôtel à Dublin avait ajouté à cette excitation. Avec le bouquet, il y avait un mot : 

« Pardonne pour ma réaction. Je sais que j'ai brisé ta confiance, je veux juste une chance de la retrouver. Je t'aime »

-CL

Un peu paradoxalement, le mot me fit regretter le comportement que j'avais eu à Londres et me donnait raison d'avoir agi de cette manière dans le même temps. Je m'étais comportée comme une connasse et il s'excusait, c'était la seule preuve dont j'avais besoin pour confirmer que je devais le protéger de lui-même. De ce qu'il était prêt à faire pour moi. 

Je conservais le mot et ouvrais la boite à bijoux qui accompagnait les fleurs. Comme Nathan m'en avait à mon retour de Londres,la boite contenait un bracelet Van Cleef  en or blanc et dont les petits reflets étaient rouges.

Je dus me faire violence, pour ne pas tout abandonner à Dublin et prendre le premier avion pour le retrouver.  Oui, il avait brisé ma confiance, et oui ce ne serait pas évident de la reconstruire, mais lui donner la chance de le faire était ce qui me maintenait à flot. Je voulais Charles dans ma vie. J'étais prête à faire tous les efforts et sacrifices nécessaires pour y parvenir. M'empêcher de contacter Charles tant que je n'avais pas mis fin à cette histoire avec Clément faisait partie de ces sacrifices. Je refusais de prendre le risque. Rien n'y personne ne devait perturbait Charles, jamais.

Quand je fus enfin de retour à Paris, il ne fut pas compliqué d'obtenir de Clément son attention. Nathan insista pendant des jours pour m'accompagner à notre rendez-vous, mais je refusais. Il m'avait aidé autant qu'il avait pu, mais il m'appartenait de mettre fin à cette histoire. Clément était mon combat. Si j'avais eu besoin du soutien de mes proches, surtout de celui de Nathan pour le mener. Il n'en restait pas moins mon combat et j'étais prête à le mener.

Toute bataille nécessitait sa tenue de protection. Comme Clément et moi, plus Clément que moi, avions décidés de nous retrouver dans un restaurant pour le diner, je passais une partie de la journée dans les   magasins pour me trouver une tenue à la hauteur. Si une robe pouvait tuer, sa vie ne tenait qu'à un fil.

J'avais opté pour une robe rouge de forme patineuse que, j'assortis avec une paire d'escarpins noirs pas trop hauts au cas où j'ai besoin de courrier.

La Prima DonnaWhere stories live. Discover now