Chapitre 66

645 49 0
                                    


Point de vue Charles Leclerc

États Unis , Octobre 2022

Un rire presque violent secoua mon corps alors que Pierre venait de terminer sa dernière blague. Entrais dans le restaurant en compagnie de Noa plus tôt dans la soirée, je ne m'étais pas attendu à y retrouver en plus de mes meilleurs amis avec lesquels j'avais passé la journée, les pilotes dont j'étais le plus proche sur la grille, mais surtout une partie de ma famille. Maman qui ne prenait jamais l'avion sauf à de rares occasions et uniquement pour les trajets les plus courts avait fait le déplacement avec mon oncle, son frère Lucas ainsi que mes cousins Noé, Tatiana et Jean. J'avais été moins surpris par la présence de Sissi. Elle et Noa avaient plus de facilité à se voir à l'étranger plutôt qu'en France ou même à Monaco. J'avais fini par comprendre que la djette n'avait pas de véritable pied-à-terre e préférait vivre d'hôtel en hôtel un peu partout dans le monde, même lorsqu'elle n'était pas en tournée.

L'ambiance était à la fête et je tentais de passer un peu de temps avec tout le monde en faisant le tour de l'immense table qui avait été dressée dans une salle privatisée du restaurant. Rien n'avait été laissé au hasard, depuis le dressage de la table à la décoration de la salle, je pouvais y sentir la touche de Noa absolument partout et la pensée qu'elle avait fait l'effort de mettre en œuvre toute cette journée et pas que le diner pour moi me faisait sans doute un peu trop plaisir.

J'avais eu des relations avant elle, mais dans aucune, quelqu'un n'avait pris autant soin de moi, n'avait autant attention à mes besoins, mes envies. C'était de loin ma plus belle relation, ce qui justifiait sans difficulté pourquoi je souhaitais que ce soit la dernière, pourquoi j'étais aussi pressé de la demander en mariage. Par réflexe, je passais ma main sur l'avant de ma veste, pour sentir la boite se trouvant dans la poche intérieure. Il ne fallait pas que je m'emballe, je devais déjà m'estimer heureux que nous nous soyons retrouvés.

-Je ne peux pas croire que tu lui ais dit ça. T'es un monstre, Pierre Gasly, poursuivi Sissi qui se trouvait à côté de nous.

Étonnamment, en tout cas de ma perspective, les deux s'entendaient toujours parfaitement bien. C'était un avantage, car ils avaient vocation à se croiser régulièrement et si cela pouvait se faire dans la bonne humeur c'était mieux.

-Dans ta bouche, c'est comme si tu me faisais rentrer dans un sort de culte.

-Carrément mec. Tu es aussi nul que moi en matière de relation, je me sens moins mal maintenant, elle haussa les épaules.

-Oauch, dit Pierre en secouant la tête. Tu ne fréquentais pas George ces derniers temps ? Non parce qu'il m'évite et je pense que c'est à cause de ça.

Son visage s'illumina comme si elle venait d'avoir la meilleure idée de sa vie, avant de se pencher dans notre direction pour être plus près et ainsi baisser le ton de sa voix, afin que nous soyons les seuls à pouvoir l'entendre :

-Il faut que je vous dise ça à vous parce que je ne peux pas le dire à Noa, elle est bien trop prude. Je sais que vous l'appelez tous Vanilla George. Les gars, elle secoua la tête d'un air entendu. George Russel est toutes les saveurs de glace et existantes, mais pas vanille. Il est de loin le meilleur coup de ma vie.

-Je suis pas sûr de vouloir entendre ça.

-Oauch pour moi.

-Ne te vexe pas bibou, elle dit en direction de Pierre. Tu es dans mon top dix facile, mais Geoge, c'est juste un autre niveau, les trucs qu'il me fait. Vous voyez George, propre sur lui presque aristocratique, dans ma chambre coucher il est plus proche de Christian Grey que du Prince William. Je l'appelle Dirty George.

La Prima DonnaWhere stories live. Discover now