Chapitre 43

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Point de vue Noa Nianga

Londres, Juin 2022

Ne jamais au grand jamais suivre Sissi dans ses plans à la con. Je m'étais fait avoir comme une débutante et je ne pouvais même pas le lui reprocher.

Je poussais la porte d'une enieme chambre d'hôtel et soupirais à la vue du bouquet dans la chambre. Celui retrouvé au Portagual ne fut que le premier d'une longue série. Un bouquet part chambre au point que je me surprenais à rechercher celui-ci chaque fois que j'entrais dans une nouvelle chambre. En conséquences je ne savais pas si le soupire était de soulagement ou d'agacement.

Charles s'était toujours sous estimé cela faisait partie des rares points de contention entre nous. Je ne supportais pas à quel point il pouvait être dur avec lui-même. Mais s'il y avait bien une chose en revanche sur laquelle nous étions c'était la force dans sa détermination. Quand il avait une idée en tête rien ni personne ne pouvait l'arrêter sauf peut être lui même.

Et il avait décidé de me « récupérer » de se « faire pardonner ». Il y avait une ligne fine entre des attentions pour le rappeler qu'il pense à moi et un stalkage en bonne et due forme. Il naviguait finement sur cette ligne et j'attendais un peu désespéré le prochain coup.

Je m'approchais du bouquet et attrapais la carte qui allais avec :

« Passe une bonnne journée. Je t'aime »

CL.

Je rangeais la carte dans mon sac à main avec toute les autres que j'avais reçu car comme les autres je n'avais pas le cœur de la mettre à la poubelle. Je ne savais pas qui il avait mis sur le coup, pour savoir où j'étais à chaque fois mais il était d'un efficacité redoutable. Le pire c'est que je n'avais que des pistes. Arthur, Nathan, Victor. Peut-être même Sissi. Pour le bon prix, je la savais capable de vendre de cette manière.

À l'exception d'Arthur, aucun ne m'avait explicitement dit que je faisais une erreur en ce qui concernait Charles, mais je ne serais pas surprise de découvrir que tous le pensait.

Je le pensais.

De plus en plus souvent, avec de plus en plus de force. Sauf que ... Aimer quelqu'un était une chose avoir une relation saine avec personne était autre chose.

De la colère j'étais revenu à la dépression, dépression augmente par ma période de creux. Je n'avais pas de concert prévu avant le moins de juillet. A l'origine je devais profiter de cette période pour accompagner Charles au Canada puis à Londres. Sissi avait réussi à me convaincre de l'accompagner à Londres justement. Je n'avais opposé presque aucune résistance. J'avais déjà l'intention de fuir la capital anglaise avant l'arrivée de la formule 1, la semaine suivante. J'étais persuadée que ce n'était pas une bonne idée que Charles et moi nous trouvions dans le même pays, alors la même ville ? C'était simplement hors de question.

-T'es arrivée ? Dit Sissi sans même me saluer.

-A l'instant

-Parfait, je viens te chercher vers 19h on va dîner avant d'allée en boîte. Ça va être une soirée à marquer dans les annales, elle rigola avant de raccrocher.

Puisqu'il était déjà 17h je commençais tout de suite à me préparer, excité à l'idée de passer une soirée avec ma meilleure amie. A 19h tapant elle tapa à la porte de chambre d'hôtel et la laissais entrer sans oublié de déposer des bisous sur ses joues avant de la laisser entrer.

-T'es prête ?

-Je mets mes chaussures et on y vas

Sissi s'approcha du bouquet de fleurs mais ne le releva pas avant de se jeter sur le lit. D'un geste machinal je déplaçais ses jambes pour ne pas que ses chaussures touchent mes draps.

La Prima DonnaWhere stories live. Discover now