Chapitre 30

687 50 4
                                    




Point de vue Noa Nianga

Miami Mai 2022

Après notre instant émotion, Arthur et moi décidâmes de profiter du yacht. Il parvint à me convaincre de me mêler au groupe. Aidé par l'alcool et la chaleur, je me détendis suffisamment pour m'intégrer sans trop de difficulté au groupe. Au point qu'avec Luna, nous finîmes par faire des shots de tequila et danser sur les tables.

Charles fut obligé de me porter sur son dos pour m'aider à rejoindre notre chambre d'hôtel. Mes souvenirs brumeux me laisser croire, que ça l'avait fait plus que cela ne l'avait ennuyé, mais j'avais tout de même l'intention de m'excuser. Ma gueule de bois, m'avait empêché de le suivre dès le matin sur le circuit, mais j'étais parvenu à m'y rendre en début d'après-midi.

Je me trouvais en plein milieu de l'hospitalité Ferrari et je tentais de guérir, ma gueule de bois à l'aide d'un café  bien trop sucrée. De toute manière je n'avais  pas grand-chose d'autre à faire, le jeudi était le jour de presse, il y avait bien quelques animations sur le paddock, mais j n'avais pas la patience pour ces bêtises.

-Yeurk, je prononçais en mimant un haut le cœur. Pas toi.

C'est le moment où je dois vous faire un petit « résumé des épisodes précédents » et oui, je sais cher lecteur, c'est la première fois que je reconnais votre existence, mais je vous connais pas. En tout état de cause, vous avez besoin d'un peu de contexte. Dans le chapitre précédent, vous avez pu comprendre pourquoi Arthur et moi étions si proches, vous êtes sur le point de comprendre pourquoi au contraire Lorenzo et moi ne nous entendions pas. Pour vous donner une indication, il se croit dans une comédie romantique netflix. Et contrairement à ce que pense Charles, nous ne nous sommes pas rencontrés à l'hospitalité Ferrari. Enfin si, mais Charles n'était pas là.

-Pourquoi est-ce que t'es encore là ? demanda Lorenzo en prenant la chaise devant moi.

-Mon vol retour ne part que lundi matin, j'haussais les épaules.

-Ne joue pas à la plus maligne avec moi. Je t'ai donné l'argent, pourquoi t'es encore là ?

-J'ai aucune idée de ce dont tu parles.

Et pour le contexte, lors de notre première rencontre, Lorenzo m'a sorti tout un discours selon lequel je n'étais avec Charles que pour son argent et sa célébrité, qu'il n'avait pas confiance en moi et qu'il n'aurait jamais confiance en moi, qu'il n'avait qu'une hâte que Charles se rende compte de mon double visage. Pour enfoncer le clou, il m'a offert 50 000 euros oui 50 00 pour que je quitte Charles et promette de ne jamais le recontacter. Surprise par autant d'animosité avant même que j'ai l'occasion d'ouvrir ma bouche, j'avais fini accepter. Oui je sais, c'est pas terrible, mais 50k, les gars, j'ai besoin de manger. C'est pas ma faute si cet idiot m'a envoyé l'argent avant de faire signer et quelconque accord et surtout, avant que je ne quitte Charles. Soyons clairs, je n'ai absolument pas l'intention de quitter Charles, au moment où j'ai accepté la proposition je n'avais déjà pas l'intention de quitter Charles. Je savais donc exactement de quoi Lorenzo parlait, mais après tout comme ils disaient « no face no case ». Il n'avait aucune preuve que j'ai accepté son marché, et de toute manière j'ai déjà dépensé une bonne partie de l'argent. Oui, vous avez bien deviné, le simulateur et les enceintes, mon nouveau sac Chanel dit aussi merci. Oui, je sais, je suis une garce, pas la peine de me le rappeler.

-L'argent, il répéta en blanchissant.

-Je ne sais pas de quoi tu parles Lorenzo. Si tu as besoin d'argent, on peut en discuter, j'ai des économies de côté. Mais il y aura un taux d'intérêt, parce que toi et moi on ne s'entend pas plus que cela. Si tu veux mon opinion, je suis sûr que Charles te prêterait de l'argent sans taux d'intérêt.

La Prima DonnaWhere stories live. Discover now