Juste avant de commencer le chapitre, dites-moi si ça vous tente d'avoir deux parties par semaine ? Bonne lecture !
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Erid venait de retrousser son pantalon jusqu'à mi-cuisse et Océane observa plus en détails la cicatrice sur son genou. Elle était blanche et complètement boursoufflé, des années après le drame. Elle grimaça.
— Pas jolie hein ? Mais je n'ai pas reçu de soin pendant des jours, jusqu'à ce qu'on me trouve et qu'on me ramène ici. Les soigneurs ont à un moment envisagés de me couper la jambe car la blessure s'infectait. Mais la vieille femme qui m'avait ramenée jusqu'ici a réussi à me guérir, alors je ne me plains pas, expliqua-t-il comme s'il c'était totalement accommodé de cela.
— Tu as eu beaucoup de chance oui, dit-elle en étalant son onguent sur le genou. Bon sang j'ignore ce qui m'a poussé à réagir comme ça après toi. Tu m'as mise hors de moi, alors. Je veux bien croire que mon caractère soit trempé, mais je ne me reconnais pas dans ces gestes.
— Tes affrontements récents ont dû t'affecter. T'es-tu faite agresser ? demanda-t-il, perspicace.
La jeune femme resta silencieuse un long moment avant de répondre.
— Par le maître des domestiques, je ne l'ai pas entendu s'approcher et il m'a eue par surprise. Il a failli me... Enfin, si William n'était pas intervenu à temps... tenta-t-elle d'expliquer sans pour autant pouvoir placer des mots sur ce qui était arrivé.
— Alors ne t'excuse pas, affirma Erid. Ta réaction était normale, ma provocation t'a rappelé ces mauvais souvenirs, j'en suis désolé. Ton ardeur n'avait pour but que de te défendre face à eux. Mais il va te falloir néanmoins apprendre à cacher tes émotions à présent, continua-t-il après une courte pause.
Océane émit un petit rire.
— Et oui, bienvenue dans ce nouveau monde de faux semblants ma chère ! Et qu'est-il arrivé à ce charmant homme qui a voulu...
— William lui a tranché la gorge, le coupa-t-elle.
— Expéditif, fit-il sobrement.
— Cette pourriture le méritait, rétorqua-t-elle sur le même ton.
— Je crois qu'il va falloir commencer tes leçons plus tôt que prévu, soupira-t-il.
Océane sourit puis se releva. Elle examina le visage d'Erid et une poche bleutée commençait à naitre sur sa joue gauche et sa barbe ne la cachait pas entièrement.
— Allons bon ... Laisse-moi t'en mettre sur ta joue aussi avant que tu ne sois défiguré et que plus aucune fille ne veuille de toi, fit-elle en cherchant un nouvel onguent dans son sac.
— Je suis étonné de voir toutes ces réserves que tu as. Es-tu maladroite ? A moins que... Tu avais prévu d'assommer quelqu'un ?
— Idiot, fit-elle en riant. Géron, mon frère, est, enfin était, un sacré coureur de jupons, ce qui l'attirait parfois, pour ne pas dire souvent, dans des situations délicates. Cet onguent a été son meilleur ami durant des années. Si tu veux, je te donnerai la recette, ça pourrait t'être utile. J'en emporte toujours avec moi.
— Volontiers, mais je ne crois pas que j'en aurai de nouveau besoin.
— Vu la facilité avec laquelle je t'ai battu... Il me semble que ce ne sera pas très dur de recommencer, soutint-elle prétentieusement.
— C'est ce qu'on verra, grommela-t-il.
Océane rit. Erid – sous certains aspects – lui rappelait son frère. Puis elle commença à lui étaler délicatement la pommade sur la joue. Il était simple, franc et direct, ce qui lui plaisait. Et même s'il semblait fantasque, il la rendait à l'aise. Comme elle, il était né dans un milieu populaire. Il pouvait comprendre ce qu'avait été sa vie et ce qu'elle avait quitté.
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La légende des deux royaumes [TERMINÉ]
Fantasy" Lorsque la Lumière sombrera et que l'Obscurité périra Le doute et la peur apparaitront. En ces temps de malheur, Une Lueur d'Ombre jaillira et l'Espoir renaitra. Lumière et Obscurité feront un, à jamais. " Océane...