Chapitre 7.2: Je retrouve ma patrie

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Bonne lecture

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Vers 11 heures nous sommes arrivés chez mes parents. Ma mère nous attendait devant la porte avec impatience, dés qu'elle m'a vu elle m'a pris dans ses bras, et en sentant la chaleur de son embrassade et son parfum qui me fait beaucoup de bien, j'ai senti une sérénité énorme, et mes nerfs se sont calmés encore plus. Avec une voix cassée je lui dis.

- Tu m'as manqué mama.

- Oh toi aussi ma fille, la maison est vide sans toi, me dit ma mère en me serrant encore plus dans ses bras.

Je me suis détachée d'elle et je lui ai embrassé le front, avant de la laisser saluer Khalil.

- Salam mama, tu vas bien ? Dis Khalil en embrassant le front de ma mère avant de la prendre dans ses bras.

- Wa alayka assalam mon fils, oui je vais bien maintenant que vous êtes ici. Entrez ne restez pas devant la porte, répondit ma mère en se détachant de Khalil

- Enfin elle a remarqué que nous sommes devant la porte, répliqua mon père afin d'embêter ma mère comme à son habitude.

- Omar ne me cherche pas, mes enfant m'ont manqué, c'est normal.

- C'est bon je n'ai rien dit, disait-il d'une petite voix simulant un air vexé.

Nous avons rie devant cette scène. Mon père ne laisse pas une occasion pour taquiner ma mère, et elle aussi d'ailleurs, mais c'est juste devant nous en gardant la pudeur bien sûr. Je rêvais d'avoir une vie de couple comme celle de mes parents, et ce qui me fait mal au cœur c'est que j'avais l'occasion mais je l'ai gâché avec un instant de faiblesse et de soumission aux tentations.

A peine que j'ai mis mon pied à l'intérieur de la maison que ma sœur Soukaina s'est précipitée vers moi pour me prendre dans ses bras. J'ai ri devant son geste parce que je sais qu'elle s'ennuyait sans moi, et je ne sais pas comment est ce qu'elle va faire surtout que je vis dans un quartier un peu loin d'eux.

- Enfin tu es là, me dis ma sœur en laissant échapper un souffle de soulagement.

- Oui, mais ce n'est pas comme ci je me suis absentée pour une éternité, dis-je en riant.

Elle s'est détaché de moi, et m'a embrassé ma joue.

- Tu ne sais pas comment j'ai passé ces jours sans toi, c'était ennuyeux tu n'as pas d'idée, me chuchota-t-elle afin qu'Abrar ne l'entend pas.

- J'ai entendu ce que tu as dis Souka, lui dis Abrar qui était derrière elle avant de lui mettre une petite tape sur son crane.

J'ai ri encore devant cette scène qui se répète toujours quand je ne suis pas à la maison et que Soukaina se retrouve seule avec mes parents et Abrar.

- Laisse moi tranquille, tu es ennuyeuse, tu dois l'assumer, rétorqua Soukaina en frottant sa tête.

Abrar s'est dirigée vers moi pour me saluer avec toujours cette tristesse dans ses yeux, qui ne l'a plus quitté depuis trois ans maintenant.

- Salam Wafati, me dit ma sœur en me prenant dans ses bras qui était toujours là pour moi quand je ne me sens pas très bien, c'est pour cela qu'à ce moment je voulais juste la prendre par sa main et monter vers mon ancienne chambre pour lui raconter ma honte, ma trahison, et mon secret désastreux, mais je ne pouvais pas.

- Wa alayki Assalam ma sœur, tu vas bien ? lui demandai-je en me détachant d'elle alors que mes yeux se sont remplis de larmes, et en affichant un sourire afin de cacher mon état interne.

Wafa-J'ai tenté le diable (Série des femmes et des femmes, N°1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant