Chapitre 25.1 : J'ai trouvé ma "monster-in-law"

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Je m'excuse pour le retard, à part les préoccupations etc, il y a des chapitres qui se montrent très difficile à rédiger et celui-là en fait partie, j'espère qu'il vous plaira quand même.

Bonne lecture

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Inquiète mais soulagée, deux états affectifs antinomiques qui s'emparent de mon âme en cet instant, alors que je suis debout devant la fenêtre de notre chambre, regardant cet homme que j'appelle mon mari debout à son tour devant la piscine, une main dans sa poche de pantalon et l'autre qui n'a pas arrêter de diriger les cigarettes vers sa bouche depuis une heure maintenant, ne se souciant pas du froid qui l'entour malgré qu'il a enlevé son manteau et la veste de son costume. Il me parait dans un autre monde, un monde plein de zones sombres dont une s'est révélée aujourd'hui mais qui m'a jeté dans une autre encore plus mystérieuse, je peux comparer sa vie à une cave qui ne mène que vers d'autres sans issus et qui te laisse toujours dans le noir. Si on me demande de décrire ce que je ressens envers lui maintenant, la pitié et la peine seront les mots corrects, j'ai pitié pour l'adulte qu'il est, froid, colérique, et je doute que son cœur a connu l'apaisement un jour, et j'ai la peine pour Saphir l'enfant qui a été élevé par une mère comme la sienne, cruel et sans cœur, que maintenant j'arrive à comprendre sa façon de la traiter, malgré que je ne la valide pas, elle reste sa mère et il lui doit du respect. Je ne sais pas ce qui s'est passé chez ses parents, mais ce bandage que je vois autour de sa main droite, et cette faim qu'il a pour la nicotine, me dit qu'ils ne se sont pas échangés des embrassades affectives.

En regardant Saphir maintenant, et me remémorant de notre passé ensemble, je me rends compte que je ne l'ai jamais détesté, certes je lui en voulais pour ce qu'il m'a fait, mais je ne le hais pas. Son état que je peux apercevoir même s'il est de dos, me donne cette envie d'oublier tout le mal qu'il m'a fait et de partir le prendre dans mes bras, lui dire que je suis là pour lui et pour le soutenir comme une épouse doit le faire pour son mari, et comme un être humain peut le faire pour un autre, mais j'hésite parce que d'un côté je ne sais pas comment serait sa réaction, et d'un autre je ne sais pas si je peux me permettre de me comporter avec lui comme sa femme.

Ce qui s'est passé ce soir m'a encore perturbé, elle me "conseille" de fuir tant que j'ai encore l'opportunité de le faire, mais de qui? D'elle ou de lui ? et si je veux vraiment le faire est ce que j'ai vraiment encore l'opportunité ? Je ne sais vraiment plus et je suis fatiguée, je sais que je dois décider de comment je vais continuer ma vie avec lui, sur des doutes ou en oubliant le passé et faire ce que son père nous a demandé ?

J'ai pris une inspiration profonde, et j'ai collé mon front contre la vitre en fermant mes yeux.

Ya Rabi apaise mon âme et celle de cet homme !

Quelques heures avant

- Wafa ? Tu es prête ?

- Oui, répondis-je en vérifiais si j'ai mis tout ce qui m'est nécessaire dans ma pochette.

Il est 20 heure et on se prépare pour la soirée qu'organise la mère de Saphir à l'honneur de notre mariage. Ce dernier a été très tendu pendant toute la semaine, c'est comme s'il se doutait de la réelle raison derrière cette invitation.

- Arrange moi la cravate s'il te plait, me sollicita-t-il en se posant devant moi, me tendant les deux bords de celle-ci.

C'est le nouveau Saphir qui parle avec politesse. Il portait un costume bleu foncé avec une chemise bleu ciel et une cravate bleu foncé. Directement je suis montée sur le lit et je lui ai demandé de s'approcher. J'ai commencé le travail sous le regard décortiquant de Saphir, je sentais la chaleur me monter au visage, et je suis sûre que je suis devenue rouge, je me concentrais sur ma tache pour éviter de lever mes yeux vers lui.

Wafa-J'ai tenté le diable (Série des femmes et des femmes, N°1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant