Wafa-J'ai tenté le diable (Série des femmes et des femmes, N°1)

Chapitre 47: Je le soutiens

D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui soulage un croyant d'un soucis parmi les soucis de l'ici-bas Allah le soulage d'un soucis parmi les soucis du jour du jugement. Celui qui accorde une facilité à son débiteur, Allah lui facilite dans l'ici-bas et dans l'au-delà. Celui qui couvre un croyant, Allah le couvre dans l'ici-bas et dans l'au-delà. Allah aide le serviteur tant que le serviteur aide son frère. Celui qui emprunte un chemin par lequel il recherche une science, Allah lui facilite par cela un chemin vers le paradis. Et aucun groupe ne se rassemble dans une maison parmi les maisons d'Allah afin de lire le Coran et de l'enseigner entre eux sans que la quiétude ne descende sur eux, sans que la miséricorde ne les englobe, sans que les anges ne les entourent et sans qu'Allah ne les mentionne auprès de ceux qui sont auprès de lui. Et celui dont ses oeuvres ont l'ont retardé ne sera pas avancé par sa lignée ». (Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2699)

Attention: partie pas très bien éditée

Bonne lecture

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Furieuse, en colère, énervée et je ressens d'autres sentiments très désagréables qui font trembler tous mon être que mes dents claquent sans que je ne puisse les contrôler. Je ne sais pas à quoi pensait-il en intervenant dans mon travail? Oui je suis sa femme et je sais qu'il ne veut que mon bien, mais de là à intervenir même dans mes relations professionnelles, ceci dépasse les limites, et beaucoup même.

- Je vais bien, hein! Et cette après midi s'est très bien passé, tu n'as pas besoin de me demander.

J'ai tourné ma tête vers lui prête à l'attaquer, mais je me suis arrêtée en murmurant « AstaghfirouLlah », avant de retourner ma tête en soufflant et en croisant mes bras vers la vitre afin de regarder la route. Il conduit et je ne veux pas provoquer un accident en me disputant avec lui, vaut mieux attendre jusqu'à la maison. On vient de prendre la route vers chez mes parents pour récupérer Khaldoune après que Saphir m'a pris de ma pharmacie.

- Qu'est ce qu'elle a ma reine? Me demanda mon mari en mettant sa main sur ma joue.

Je me suis éloignée de lui sans le regarder, il a suivit mon visage et je me suis éloignée encore jusqu'à ce que je me suis collée à la portière de la voiture. Il a commencé de rire de mon comportement, en me suivant toujours avec sa main.

- Ça t'amuse en plus, tu veux que je saute de la voiture c'est ça? dis-je en le regardant en fronçant mes sourcils.

- C'est bon, rétorqua-t-il en reprenant le volant de ses deux mains. Oh mon Dieu quelle folle j'ai comme femme! Marmonna-t-il sous sa barbe. Qu'est qui t'arrive? Tes menstruations viennent de finir donc je sais que ce n'est pas ta période de mélancolie.

- Qu'est ce qui m'arrive ? dis-je en haussant ma voix un peu sans le quitter du regard, alors que je me suis assise correctement dans mon siège. Tu fais semblant ou tu ne sais vraiment pas ce que tu as fait?

- Non, je ne sais vraiment pas c'est quoi le problème! Qu'est ce que j'ai fait encore? Me demanda mon mari d'un ton reflétant son agacement.

Je suis restée silencieuse entrain de le regarder, me demandant si je dois aborder le sujet maintenant ou attendre.

- Wafa tu me fais peur là qu'est ce qui se passe ?

-Attends qu'on arrive chez nous, rétorquai-je sévèrement.

- J'ai l'impression d'avoir affaire à une mère qui va punir son fils, dit-il d'un air amusé.

Il est de bonne humeur alors que moi je brule de l'intérieur. Je n'ai pas répondu et nous avons continué le trajet silencieusement jusqu'à chez mes parents d'où nous avons récupérer Khaldoune avant de poursuivre notre chemin vers notre maison. Arrivés chez nous j'étais toujours en colère et je me préparais psychiquement pour une nouvelle dispute, que je voudrais éviter mais il n'est pas question. J'ai pris Khaldoune et son sac dans mes bras avant de me diriger vers l'intérieur de la maison sans attendre Saphir.