Wafa-J'ai tenté le diable (Série des femmes et des femmes, N°1)

Chapitre 44 : Je suis heureuse ... mon bonheur n'est jamais complet

Assalamo alaykom/Salut,

Avant de vous laisser lire cette partie, je tiens à vous présentez mes excuses pour ce retard. Au fait je n'avais pas le moral pour écrire, entre la visite de ma famille qui est venue de l'étranger, une formation que j'avais dans une autre ville, et le décès d'une personne qui m'est très chère, l'écriture m'est devenue difficile. Mais je vous promets, encore une fois, que je vais essayer de ne pas trop tarder. Merci pour votre fidélité.

Bonne lecture

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27 Octobre 2012

Heureuse, je respire la joie et je me sens, enfin, épanouie, al hamdouliLlah. Après les neufs mois de grossesse qui n'étaient pas faciles à vivre, après tous le stresse, l'anxiété et les problèmes qui se sont suivis sans me laisser le temps de vivre, pleinement, le plaisir d'être enceinte, et après que j'ai pensé, à un certain moment, que je ne vais pas voir ce moment, j'ai enfin pu accoucher et donner la vie à mon fils. Ce dernier est en pleine santé, il est tellement mignon, avec ses cheveux noirs comme ceux de son père, son petit nez et ses yeux qui n'ont pas encore pris leur couleur finale, que je n'arrive plus à le poser, je veux le porter tout le temps dans mes bras et si je me réveil et que je ne le trouve pas à mes côtés, je sens que je vais mourir de peur. Il n'a que sept jours au compteur d'âge, et de jour en jour je me sens attachée à lui plus que le dernier, le sentiment de la protection envers lui avec une affection particulière, un amour inconditionnel, grandissent dans mon cœur, et j'ai compris que c'est le sentiment d'être une mère qui est entrain de se concrétiser dans mon esprit après son arrivée. La première fois où je l'ai allaité, j'ai pleuré de joie de pouvoir nourrir mon enfant de mon propre lait, de gratitude d'avoir partagé ce moment spécial avec mon fils, et c'était en cet instant où j'ai su que je suis devenue mère, mes larmes étaient plutôt de peur de la responsabilité que j'ai ressentis que d'autres sentiments.

Ma mère voulait que je passe la période d'après l'accouchement chez eux afin qu'elle puisse prendre soin de moi comme elle en a toujours rêvé, mais mon mari n'a pas voulu, il a refusé complètement que je parte encore chez eux et il a insisté sur le fait qu'il est capable de prendre soin de "sa femme", et que ma mère peut rester chez nous le temps qu'elle voudra. Ses paroles ont fait fondre mon cœur parce que j'ai aimé cette possessivité, cet attachement et cette protection que j'ai ressentis dans ses paroles, mais mon bonheur n'était pas complet. Saphir ne parlait que de moi, notre fils est toujours oublié dans ses paroles et jusqu'à cet instant il ne l'a pas porté dans ses bras, j'ai du mentir quand ma mère m'a fait la remarque en lui disant qu'il l'a fait quand elle n'était pas présente. Je connais les problèmes de mon mari, et je sais que maintenant il a besoin de plus de temps afin de s'habituer à la présence de notre fils, et de s'adapter à sa situation de nouveau père. Je vais patienter et je ne vais pas le forcer, néanmoins je compte le rapprocher de notre fils sans le presser, je veux donner une famille à mon mari et à mon fils, et je ne compte pas abandonner avant d'atteindre ce but.

Concernant la mère de Saphir elle a été condamnée à vingt ans de prison, ses alliés ont fait en sorte qu'elle prenne la plus grosse peine possible, se vengeant d'elle parce qu'elle a parlé d'eux. Mes parents ont su ce qu'elle allait me faire, ils étaient très déçu et mon père m'a avoué qu'il n'a jamais regretté quelque chose comme il a regretté de m'avoir marié à Saphir, même si ce dernier fait des efforts pour regagner sa confiance et que mon père l'apprécie malgré tout.

Assise sur le lit, je viens de donner le sein à mon fils et il vient de s'endormir dans mes bras. « Ma shaa Llah » répétai-je en contemplant son visage et son petit corps, j'espère qu'il sera la raison de notre rapprochement et le lien qui va consolider mon union avec son père.