Chapitre 21.2 : J'existe ou je vis?

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Assalamo alaykom,

J'espère que vous vous portez tou(e)s bien mes cher(e)s lectrices et lecteurs. Avant de vous laisser lire cette partie, je tiens à m'excuser pour ce retard de plus d'un mois sans mise à jour, j'étais vraiment débordée entre mon travail qui prend tout mon temps et mes études supérieures que j'essai de boucler,  je ne pouvais pas me concentrer sur l'écriture, et je ne voulais pas écrire du n'importe quoi, donc j'espère que vous comprenez la situation et que vous ne m'en vouliez pas.

Sur ce je vous souhaite une bonne lecture et je vous promets que je vais essayer de poster les prochains chapitres le plus rapidement possible.

Bonne lecture

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Il est 9heure et on vient d'arriver à la clinique où ma mère est hospitalisée. Je suis avec ma sœur et mon père, qui était très content ce matin de me voir sortir de ma chambre.

- Assalamo Alaykom, disons-nous en entrant dans la chambre de ma mère qui était adossée au dossier du lit de l'hôpital entrain de lire le Coran à petite voix.

Je me suis directement précipitée vers elle pour la prendre dans mes bras.

- Tu m'as manqué ma fille, dit ma mère en me serrant contre elle après qu'elle a posé le livre sacré sur la commode près du lit.

Je me suis détachée d'elle avant d'embrasser son front et ses joues, j'ai senti sa faiblesse dans son étreinte.

- Tu vas mieux maintenant ? me demanda ma mère en prenant mon visage entre ses mains regardant chaque trait de mon visage fatigué.

- Oui mama, ne t'en fait pas pour moi, dis-je en souriant faiblement pour la rassurer. Et toi, tu vas mieux ?

J'essai de retenir mes larmes parce que son état m'a encore inquiété. Son visage est très pale, et ses lèvres qui ont naturellement une couleur rouge comme les miens sont maintenant presque violets, alors que ses beaux yeux qu'a hérité ma sœur Abrar ont perdu leurs éclats et sont maintenant entourés de cernes qui virent au noir. Je m'en veux d'être la raison de son malaise, et je m'en veux encore plus parce que je n'étais pas présente pour elle depuis le début. D'après ce que je vois elle n'est pas liée aux appareils, peut être qu'elle va sortir aujourd'hui, en tous cas je l'espère de tout mon cœur.

- Oui ma fille, ne t'inquiète pas, répondit-elle en caressant mon visage avec un petit sourire qui s'est dessiné sur ses lèvres.

Je me suis assise sur une chaise prés de son lit en prenant sa main dans la mienne y déposant quelques baisers.

- Mama, ça y est tu m'as oublié quand tu as retrouvé Wafa ? dit Abrar faisant une mine triste.

- Et qu'est ce que je vais dire moi, elle n'a même pas reconnu ma présence ! rétorqua mon père sur le même ton d'Abrar.

Je les ai regardé en souriant, malgré que le cœur de ma sœur est remplie de tristesse, elle n'a pas perdu cet capacité de changer l'humeur des gens qui l'entoure, un atout qu'elle a hérité de mon père en effet.

- Non ma chérie tu es ma fille aussi, et tu m'as manqué toi aussi, viens ici, répliqua-ma mère en souriant avant de prendre Abrar aussi dans ses bras.

- Et moi ? dit mon père offensé.

- C'est bon Omar, laisses-moi profiter de mes filles, dis ma mère en serrant nos mains dans les siennes.

- Je retiens, je retiens, dit-il en se dirigeant vers elle. Mais moi tu m'as manqué même si ce n'est pas le cas pour toi, répliqua mon père avant d'embrasser le front de ma mère qui a étiré ses lèvres en un beau sourire provenant de son cœur malade, et comme à son habitude devant les gestes affectueux de mon père ses joues ont rougis, au moins leur pâleur a disparu pendant ce petit moment.

Wafa-J'ai tenté le diable (Série des femmes et des femmes, N°1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant