La Malédiction d'une Créature (T1)

♾ CHAPITRE 67 ♾

- Après avoir discuter avec vos mentors ainsi que Mike et Stefan, nous pensons qu'il est important que vous soyez suivies d'une manière spécifique, le temps que vous fassiez votre deuil, annonce-t-elle.

- C'est à dire ? Se questionne Ana.

- Pour le moment, il faut que vous canalisiez votre peine mais aussi votre haine, affirme-t-elle en me fixant. Afin de ne pas laisser ce drame vous briser, il faut travailler sur vos dons pour vous défouler et faire sortir tout ce qui est mauvais et nocif pour vous trois.

- Il faut que vous compreniez, s'impose William en se plaçant à côté de la doyenne. Que vous avez une force qui est l'une, pour ne pas dire la plus grande jamais connue à ce jour. On ne peut pas prendre le risque que votre douleur prenne le pas au risque que vous fassiez des catastrophes sans même le vouloir, car vous n'allez rien contrôler.

- Même si c'est d'une manière transformé, ton dérapage de cette nuit est le signe que vous avez besoin d'être aidées et entourées, assure Miss Rose en me regardant. Je sais que tu t'en veux Danie, mais on ne peut pas prendre le risque de te laisser faire une autre bêtise de la sorte.

- Exactement, continue Mike. C'est pourquoi chacun de vos mentors ont préparés des exercices assez particuliers. Edana, il est évident que même si Chris est un très bon mentor de remplacement, mon fils reprend sa place auprès de vous.

C'est sans aucune gêne que le père de mon protecteur ordonne ses choix. Il est logique pour moi de reprendre mon travail avec William, mais Christofer étant dans la même pièce que nous, je pense qu'il y a des façons de faire et de dire les choses. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir que l'eurasien se fait un malin plaisir, de remettre son père à sa place.

- Je voulais d'abord en discuter avec Danie et Chris. C'est quand même grâce à lui si elle est encore en vie !

- Et alors ? Balance Mike.

- « Et alors » ? Commence-t-il à s'énerver. Je pense qu'il a son mot à dire et qu'on devrait lui demander avant de lui imposer quoi que ce soit !

- Laisse tomber Will, s'immisce le latino. Ton père a raison, tu dois reprendre ton travail avec Edana, vous êtes liés tous les deux, et puis elle y arrivera beaucoup mieux avec toi.

- T'es sûr ?

- Certain.

Chris n'a pas tort, Will sait comment s'y prendre avec moi même s'il me crie souvent dessus. Je n'oublierai jamais se qui s'est passé sur l'île oubliée et ce que j'ai réussi à faire, je lui dois tellement. Les filles demandent quand est-ce que nos cours exceptionnels commencent, quand Miss Rose lâche un « maintenant », très imprévu. Du moins, pour Ana et Iv. Moi, je sui encore trop faible et je n'ai pas retirer mes points, il ne faut donc pas que je force. C'est pourquoi, mon papa me propose qu'on aille se faire un petit tête à tête en ville, chez Akela.

Je monte en voiture avec lui, puis nous nous garons au parking sous-terrain avant de remonter vers le bar qui est presque vide.

- On est bien, me dit mon père. Ça me rappelle tellement de souvenirs, tu as toujours aimé venir ici.

- Oui, c'est mon QG, affirmé-je. Tu ne m'en veux plus ?

- J'ai eu peur, surtout quand William a dit que tu avais consommé du LSD, mais quand il nous a expliqué l'histoire, j'ai été soulagé.

- Je suis désolée... Je m'en veux, j'ai fais peur à tout le monde.

- Tu souffres et je le comprends, mais parle-nous au lieu de te renfermer.

- Je sais. Alors papa, raconte-moi un peu ta vie, avec la mo..., enfin le drame quoi, on a même pas eu l'occasion de se parler.

- Tout ce qui m'importe c'est ta santé physique et mentale, moi ce n'est pas important.